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Soufiane Djilali, président de Jil Jadid : «Le sigle FLN doit être restitué au peuple»

©Samir Sid
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Le président du parti Jil Jadid, Soufiane Djilali, affirme qu’il n’est pas surpris par le fait que les partisans de Bouteflika et du cinquième mandat soient des partisans de l’actuel chef de l’État et de son projet de révision constitutionnelle.
Karim Aimeur - Alger (Le Soir) - « Ce n’est pas une surprise que ces partis soutiennent le projet de la révision de la Constitution. Ce sont des instruments pour soutenir celui qui est en poste : soit Bouteflika, soit l’actuel Président, soit un cadre… », a-t-il déclaré, hier, au forum du quotidien économique Le Maghreb et le site Dzertic24.
Soufiane Djilali répondait à une question relative au fait que la majorité des partis qui soutiennent le projet de révision constitutionnelle soient les mêmes qui ont fait la promotion du cinquième mandat, tels que le parti FLN, le RND, le TAJ, El Islah…
« Je n’attends rien de ces partis », a-t-il lancé, soutenant que « si le régime a l’intention de se reconstruire avec ces mêmes partis, la crise persistera toujours .»
Dans ce contexte, ­l’orateur a appelé à la restitution du sigle FLN, qui est devenu le symbole de la corruption et des déviations, au peuple.
Interrogé sur sa position suite à la levée de l’immunité parlementaire au député et président du RCD, Mohcine Belabbas, que le parti considère comme « une cabale politique », le président de Jil Jadid a affirmé qu’il ne peut pas s’exprimer sur cette affaire « dont je ne connais pas le fond ».
Soulignant qu’il s’agit « d’une affaire civile » qui « n’est pas en relation avec la politique », Soufiane Djilali a ajouté que s’il va s’avérer que le président du RCD « est accusé faussement, on sera les premiers à le soutenir ».
Toutefois, il a affirmé que le Parlement qui a déchu Mohcine Belabbas de son immunité « est un Parlement illégitime », s’étonnant « comment ceux qui luttent contre le régime sont restés au sein de l’APN et n’ont pas démissionné».
Concernant le référendum sur la Constitution du 1er novembre prochain, l’orateur a affiché l’adhésion de son parti à la démarche, tout en refusant de donner des consignes de vote aux citoyens.
« Nous n’avons pas décidé d’influencer le vote des citoyens. C’est à eux de décider de leur sort en toute responsabilité », a-t-il expliqué, en s’en prenant aux islamistes qui appellent à voter « non » contre le texte pour « des raisons infondées », selon lui.
À ces derniers qui refusent l’officialisation de tamazight et affirment que le projet profite aux laïcs, Djilali a rappelé que tamazight est déjà officielle dans la Constitution de 2016 et que l’article 2 du projet stipule que « l’Islam est la religion de l’État ». Refusant que l’école soit utilisée pour former des militants politiques, le conférencier a appelé les islamistes à s’expliquer s’ils considèrent que l’Islam est une idéologie. Il a, toutefois, regretté l’interdiction des activités des partisans du non.
Pour Soufiane Djilali, le changement interviendra lorsque les jeunes s’impliqueront dans la politique, s’organiseront et participeront aux élections.
« Les jeunes du Hirak, au lieu de sortir chaque vendredi, feront mieux de s’organiser sur le terrain et de participer aux élections afin de récupérer la gestion des institutions de la République », a-t-il expliqué.
K. A.

 

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