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Panel de dialogue Le silence gêné du MSP

Trois jours après l’annonce de la composante du panel devant conduire le dialogue, le Mouvement de la société pour la paix (MSP) observe un silence assourdissant. Pas de réaction officielle ni de commentaires. Le parti de Abderrezak Makri préfère visiblement la prudence.
Nawal Imés - Alger (Le Soir) - Très présent sur les réseaux sociaux avec quasiment plusieurs publications par jour, le président du MSP n’a soufflé mot au sujet de la rencontre entre les membres du panel et le Président de l’Etat.
Le parti tenait pourtant une réunion de son Madjless Echoura vendredi, soit au lendemain de ladite rencontre sans que ses membres n’y fassent la moindre allusion. Un oubli ? Certainement pas au regard de l’importance que revêt la démarche à un moment où il existe un semblant de consensus autour de l’urgence de sortir de l’impasse. Pourquoi alors le parti garde-t-il le silence ? Certainement par prudence et dans l’attente de la réponse de la rue.
Se positionnant depuis le début du mouvement populaire au côté de la rue, le parti islamiste ne voudrait en aucun cas prendre le risque de s’attirer les foudres d’une rue qui remet en cause la moindre initiative émanant du pouvoir en place.
Des membres dudit panel ont déjà eu à tester l’ampleur de la méfiance de la rue ce vendredi.
Les slogans, quant à eux, ont été sans ambiguïté aucune : pas de dialogue dans le contexte actuel. Si le parti est plutôt réservé, Bouguerra Soltani n’a pas tardé à commenter l’événement. Il s’exprimait au nom d’une association, n’engageant pas le parti en affirmant que «le dialogue est le seul moyen pour trouver une issue à la situation actuelle. C’est un pas historique qui peut nous amener vers une sortie de crise».
Dans le communiqué qu’il a rendu public, il ajoutait qu’«il n’est pas raisonnable de polémiquer sur les personnalités du panel» et «celles devant participer au dialogue national inclusif».
Une position qui ne doit pas être trés éloignée de celle de son parti puisque le MSP estime que la solution à l’impasse politique passera forcément par de l’élection présidentielle. Il y a quelques semaines, le président du MSP dévoilait les scénarios plausibles pour l’élection présidentielle estimant que la conjoncture tant économique que politique imposait un consensus. Ce dernier pourrait prendre la forme d’une candidature négociée entre l’opposition et le pouvoir autour d’une personnalité consensuelle avec laquelle, dit-il, il serait possible d’arriver à un accord pour un mandat axé sur l’approfondissement des réformes démocratiques.
Deuxième option : l’armée ne présente pas de candidat et dans ce cas de figure, les alliances pourraient se faire à l’intérieur même de la classe politique.
Troisième possibilité : si le consensus n’est pas possible, sa formation pourrait présenter son propre candidat. Le parti tranchera en temps voulu.
N. I.
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