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Benbahmed l’annonce Le «Spoutnik algérien» sera prêt en septembre

©Samir Sid
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Le vaccin russe anti-Covid-19 Spoutnik V fabriqué en Algérie sera prêt en septembre prochain. C’est ce qu’a annoncé, hier, le ministre de l'Industrie pharmaceutique. Pour lui, la production de ce vaccin est synonyme de «sécurité» et de «souveraineté» sanitaires.
Rym Nasri - Alger (Le Soir) - Le ministre de l'Industrie pharmaceutique assure que l’État sera au rendez-vous de ses engagements pour la production locale du vaccin russe contre le Covid-19, Spoutnik V, à la rentrée sociale prochaine. «Saidal et nos experts assurent que le vaccin anti-Covid algérien sera produit d’ici septembre», précisait Lotfi Benbahmed, hier, sur les ondes de la Radio nationale Chaîne 3. Il note, toutefois, que notre pays sera accompagné par le Fonds russe, mais aussi par les laboratoires d’autres pays qui produisent déjà le vaccin Spoutnik V, notamment le laboratoire indien, premier producteur des vaccins anti-Covid (russe, chinois et AstraZeneca) dans le monde. «Ils nous aident dans cette transposition et cette reproductivité», dit-il.
Pour lui, produire le vaccin est la meilleure façon pour assurer sa sécurité et sa souveraineté sanitaires, d’autant que la vaccination reste la seule issue pour sortir de la pandémie. «L’Algérie sera intégrée dans la mondialisation de la production du vaccin dans le monde. Elle aura toute sa part pour la vaccination de sa population, mais aussi des populations d’autres pays, notamment du continent africain», ajoute-t-il.
L’invité de la radio rappelle, par ailleurs, la mise en place du comité des cliniciens auprès de l'Agence nationale du médicament, prévue samedi prochain. Composé de près de 200 praticiens cliniciens dans différentes spécialités médicales, ce comité, explique-t-il, «permettra à l'Agence du médicament de se prononcer sur l'intérêt des différents médicaments en matière d’enregistrement, renouvellement de l'enregistrement, pré-soumission, et autorisation en temporaire d'utilisation».
Il évoque également l’adoption d’un nouveau cahier des charges de l’importation des produits pharmaceutiques. «L'importation du médicament est désormais définie comme le complément de la production nationale. Elle ne concernera que les médicaments essentiels qui ont un intérêt thérapeutique», souligne-t-il.
Il fait savoir que des stocks de certains produits non nécessaires ont été enregistrés, au moment où des produits indispensables étaient en rupture. «Nos moyens à l'importation seront consacrés pour la prise en charge des maladies et des malades qui en ont réellement besoin», ajoute-t-il.

De nouvelles «règles» pour l’importation des médicaments
Désormais, l’importation des médicaments est réservée uniquement aux fabricants. C’est ce que stipule le nouveau cahier des charges, qui consacre le retour obligatoire des médicaments périmés.
«L'Algérie n'est pas une poubelle ! Il y aura non seulement obligation de déclarer les médicaments périmés, mais aussi de remplacer les devises qui ont été dépensées pour l’importation de ces produits. Cette clause obligera les laboratoires à maîtriser les volumes afin de réguler le marché, en fonction de l’intérêt de l’économie nationale», note le ministre de l'Industrie pharmaceutique. Ce cahier des charges, poursuit-il, impose également aux laboratoires de déposer un programme d’importation détaillé (quantités, programme prévisionnel de livraison, …) sur support numérique, afin de «mieux réguler le marché et de permettre au ministère des Finances de contrôler la facture d’importation».
L’application de ce cahier des charges, estime Benbahmed, assurera la traçabilité des produits pharmaceutiques. «En consolidant à la fois les programmes d’importation et de production avec le prévisionnel de production et d’importation, et les stocks semaine après semaine, on ne pourra que connaître l’état réel du marché.
Celui-ci sera analysé par l’Observatoire du médicament mis en place dans lequel participe des pharmaciens d’officine, des distributeurs, des producteurs mais aussi des praticiens médicaux et l’ensemble des syndicats de médecins.
Le médecin sera la première personne à avertir sur les ruptures, pour qu’il puisse réadapter ses prescriptions afin d’épargner aux malades de chercher désespérément un produit qui n’existe pas sur le marché national», explique-t-il.
Ry. N.

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