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Eniem Le syndicat d'entreprise UGTA tire la sonnette d'alarme

Rien ne va plus à l'Eniem ! C'est du moins le sens à donner à la déclaration rendue publique hier, lundi, par le syndicat d'entreprise UGTA, qui alerte de nouveau sur la situation financière de l'entreprise qui est «au bord de l'asphyxie financière, à tel point qu'elle est incapable d'assurer son approvisionnement en matières premières», et «risque, sous peu,  de retomber dans une cessation d'activité». 
Le syndicat regrette, en outre, que les promesses d'aide faites par les pouvoirs publics «tardent à prendre corps et jusqu'à présent, aucune solution concrète ne semble pointer à l'horizon. Plutôt que de s'estomper, les difficultés financières s'accentuent faute d'un renflouement conséquent à même d'impulser une réelle et pérenne relance de l'activité», écrit l’UGTA pour qui «le point de non-retour est atteint avec un épuisement total des stocks et des produits finis».
Devant une telle «impasse, l'impatience et l'agitation gagnent les travailleurs et le risque d'un conflit social est bien palpable», alerte le partenaire social qui interpelle les pouvoirs publics sur «la gravité de la situation et l'urgence d'y remédier au plus vite».
Pour l'UGTA qui revient sur ses propositions formulées, le 3 mai dernier, dans une lettre ouverte adressée au président de la République, «la sortie de crise passe par la mise en œuvre d'un plan de sauvetage incluant, d'une part, l'octroi d'un crédit conséquent à  même de permettre à l'entreprise de rénover ses outils de production et, d'autre part, le gel du décret exécutif 20-313 fixant les conditions et modalités d'admission au bénéfice du régime fiscal préférentiel aux fins de donner le temps nécessaire à l'entreprise d'atteindre les taux d'intégration fixés par le décret précité.»
Pour se sortir de l'ornière, l'Eniem nécessite, selon le syndicat, la mise à sa disposition «d'un fonds d'exploitation d'au moins 3 milliards de dinars à l'effet de financer son cycle opérationnel.»
Aussi, l'UGTA réclame «l'effacement des dettes que traîne l'entreprise ou, du moins, un moratoire pour la  libérer, un tant soit peu, des contraintes inhérentes au service de la dette, afin de l'aider à rétablir son autonomie financière».
S. A. M. 

 

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