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Grève de la confédération des syndicats algériens Le taux de suivi dépasse les 95% au niveau national

Photo : Samir Sid
Photo : Samir Sid

Pari réussi pour la Confédération des syndicats algériens. Son appel à la grève hier a été largement suivi. Selon les chiffres de la confédération, le taux de suivi a dépassé les 95% sur le territoire national. Les secteurs de l’éducation et de la santé, sont, cependant, les plus paralysés.
Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - L’appel à la grève lancé pour hier par la Confédération des syndicats algériens qui regroupe douze syndicats de la Fonction publique a été largement suivi. Selon les chiffres donnés par la confédération, le taux de suivi au niveau national a dépassé les 95%. « C’est une grande réussite », se félicitent les syndicats. «Même ceux qui ne sont pas dans la confédération ont fait grève, il faut dire que les travailleurs sont emportés par ce mouvement populaire », a expliqué Boualem Amoura, secrétaire général du Satef et membre de la confédération.
Le mouvement de grève a touché les secteurs de la santé, de l’enseignement supérieur, de la formation professionnelle, les vétérinaires et les bureaux de poste mais le secteur de l’éducation reste le plus paralysé. Et pour cause, il est représenté dans la Confédération des syndicats algériens par six syndicats, à savoir le CLA, le Satef, le Cnapeste, le Snapest, le SNTE et l’Unpef. Ainsi, la majorité des établissements scolaires des trois paliers n’ont pas eu cours hier. Certains établissements ont averti les parents la veille pour ne pas déposer leurs enfants à l’école. D’autres ont été contraints de rebrousser chemin hier matin.
La Confédération des syndicats, qui s’inscrit dans le mouvement populaire contre le système en place, ne compte pas s’arrêter à cette action. « Nous allons nous réunir samedi prochain pour évaluer la situation et décider de nouvelles actions pour accompagner le mouvement populaire, la nomination de Bensalah au poste de chef de l’Etat est une provocation pour le peuple qui le refuse, nous les syndicats nous avons déjà refusé de travailler avec Bedoui et ce n’est pas maintenant que nous allons accepter Bensalah, il a lancé un appel aux associations et aux syndicats pour le dialogue, mais comme nous avons déjà décliné l’invitation de Bedoui, nous déclinons aussi l’invitation au dialogue de Bensalah», a déclaré M. Amoura qui a souligné que le Satef allait proposer lors de la réunion de la confédération l’organisation d’une marche et d’une grève une fois par semaine dans les wilayas.
De son côté, Meziane Meriane, coordonnateur du Snapest, estime que « la conjoncture actuelle nécessite beaucoup de batailles ». Selon lui, « ce n’est pas encore gagné avec l’application de l’article 102 de la Constitution qui ne répond pas aux aspirations de la rue qui demande une transition et non l’application de l’article 102 qui va nous mener à l’organisation de l’élection présidentielle dans 3 mois, ce qui veut dire que nous allons avoir toujours une Constitution désuète qui n’est portée ni sur un régime politique dualiste, ni moniste, ni présidentiel, mais c’est un régime politique porté sur un régime hybride. Dans la situation actuelle avec la désignation de Bensalah comme chef d’Etat, quelle sera sa base de travail ? Est-ce que nous allons élire un deuxième Bouteflika ? » s’interroge le syndicaliste qui dit que la confédération va réfléchir à de nouvelles actions qui s’inscriront dans la dynamique du mouvement populaire.
S. A.

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