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Le marché pétrolier face à la baisse de la demande chinoise L’entente Opep-Russie à l’épreuve

L’aggravation de la situation sanitaire en Chine, et ses répercussions directes sur l’activité économique locale, ainsi que d’autres variables à l’influence immédiate sur le cours du pétrole n’ont pas fini de susciter toutes les interrogations des spécialistes et l’inquiétude chez les investisseurs.
«L’épidémie de coronavirus a un impact négatif sur l’activité économique, notamment sur les secteurs du transport, du tourisme et de l’industrie, particulièrement en Chine, et aussi de plus en plus dans la région asiatique et progressivement dans le monde. Par voie de conséquence, cette épidémie a induit des effets négatifs sur la demande pétrolière et sur les marchés pétroliers», a confié le ministre algérien de l’Energie, Mohamed Arkab, dans des propos rapportés par l’agence officielle.
Les effets négatifs, dont parlait le ministre algérien, que reflètent les cours du pétrole ces derniers jours même s’il faut souligner que l’or noir a bien fait de «la résistance» en fin de semaine en se maintenant plus haut que la barre psychologique des 50 dollars, grâce surtout à la perspective de nouvelles réductions de production de l’Opep et ses alliés. Toutefois, il faudrait souligner que cette «résistance» a été limitée par la hausse des stocks américains et les incertitudes quant au calendrier de ces réductions de production dont l’idée a été émise par le comité technique de l’Opep et ses alliés, principalement la Russie, après quelques hésitations de cette dernière puis les assurances du ministre des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, quant au soutien de son pays à l’idée d’une réduction de manière «provisoire» de la production pouvant aller jusqu’à 600 000 barils/jour.
Une actualité plutôt mouvementée qui, en fin de compte, n’a pas conduit aux plongeons des prix, comme le craignaient la majorité des analystes, eu égard notamment aux tergiversations des Russes lors de la réunion du comité technique de l’Opep entre mardi et jeudi dernier.
Des atermoiements plus ou moins bien contenus par les deux marchés principaux, Londres et New York, tel que l’illustre le prix du panier de l’Opep qui a gagné 73 centimes de dollar entre la clôture de mercredi et celle de jeudi, pour s’établir à 55,72 dollars. Quant au Sahara Blend algérien, selon le dernier relevé, son prix était de 56,96 dollars à la clôture de vendredi, perdant ainsi 0,14% de sa valeur en 24 heures.
Une évolution des prix qui, en tous les cas, a permis d’atténuer la pression du début de semaine dernière à laquelle a succédé une stabilisation venue en guise d’effet immédiat produit par les nouvelles en provenance des quartiers généraux de l’Opep où les membres du Cartel et ses alliés conjoncturels, la Russie principalement, ont été contraints à une rude épreuve.
A. M.
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