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ILS ONT MAINTENU LEUR CANDIDATURE ENVERS ET CONTRE TOUS L’erreur «stratégique» de Ghediri, Belaid et Rebaïne

Photo : Samir Sid
Photo : Samir Sid

De tous les candidats à la candidature à la présidentielle, désormais avortée du 18 avril prochain, il en est trois qui doivent certainement se mordre les doigts pour avoir commis une erreur politique dont ils ne se relèveront peut-être jamais.
Il s’agit du général-major à la retraite, Ali Ghediri, du président du front el Moustakbal, Abdelaziz Bélaid et de son homologue de Ahd 54, Ali-Fawzi Rebaïne. Le trio, plus que tous les autres candidats inconnus, est le plus floué pour avoir naïvement cru en la poursuite du processus électoral avant d’être court-circuité, avant-hier, par le président de la république qui a décidé de l’ajournement du scrutin sous la pression de la rue.
Plus grave encore, ayant été ainsi invités avec insistance au retrait de la course aussi bien par l’opposition que par les millions de manifestants qui, presque quotidiennement depuis le 22 février dernier, battent le pavé aux quatre coins du pays pour réclamer, entre autres, le départ du système, Ghediri, Belaïd et Rebaïne ont, ainsi, doublement perdu. Après avoir tourné le dos au peuple, ils viennent de se voir recalés et d’être ainsi des victimes «collatérales» de ce même peuple sur initiative de celui dont ils escomptaient disputer le fauteuil.
Plus grave encore, le général-major à la retraite semble avoir cru en sa «bonne étoile» pour avoir installé quelques heures seulement avant la nouvelle du report des élections, son nouveau directeur de campagne après le départ du poste, une semaine auparavant, de Mokrane Aït-Larbi. Ceci alors qu’au même moment ou presque, Rebaïne entendit, enfin, la voix de la raison pour emboîter le pas aux Makri, Hanoune et Benflis qui ont, des jours avant, décidé de se rétracter.
Quant au cas du président du front el Moustakbal, il est plus parlant quant à son indigence en matière de stratégie politique. Ayant, pourtant, menacé de se retirer de la course présidentielle si le président de la république maintenait sa candidature, celui qui fut le plus jeune membre du comité central du FLN croyait lui aussi et peut-être plus que les autres, que le rendez-vous avec son destin était proche.
Mais c’était compter sans «l’amateurisme» dont ils viennent de faire montre, hypothéquant ainsi et sérieusement la crédibilité que chacun d’eux avait. Un amateurisme criant surtout pour Ghediri qui, il y a quelques semaines, se défendait de croire que le général de corps d’armée Ahmed Gaïd Salah puisse «avaliser la démarche d’aventuriers, soit, entre autres, le report de la présidentielle comme vient de le décider le président de la république».
Le général-major à la retraite, qui, aussi, avait commis, selon des observateurs avertis de la scène nationale, une première «faute monumentale», celle de rejoindre tardivement la dynamique citoyenne du 22 février écoulé. Un retard qu’il a payé cash en se faisant rabrouer et sévèrement par des manifestants. Et pas que cette bourde, estime-t-on encore, puisque celui qui affirmait compter sur le peuple, avait décliné l’invitation qui lui a été faite par l’opposition pour des discussions autour du scrutin ainsi ajourné.
Et la question que d’aucuns se posent a trait à la capacité de ce trio de se «régénérer» à la lumière des exigences qu’impose, désormais, la rue à laquelle tout un chacun est appelé à s’adapter.
M. K.

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