Placeholder

Rubrique Actualités

AFFAIRE DE L’ESPION DANS SON ÉQUIPE DE CAMPAGNE Les arguments de Ali Benflis

Photo : Samir Sid
Photo : Samir Sid
Ali Benflis n’a pas tardé à réagir au communiqué publié, avant-hier soir par le procureur de la République près le tribunal de Bir-Mourad-Raïs, à Alger via lequel il est annoncé la mise sous mandat de dépôt de l’un des membres de sa direction de campagne électorale pour espionnage au profit d’une partie étrangère.
M. Kebci - Alger (Le Soir) - Le président du parti des Avant-gardes des libertés nie, une nouvelle fois, toute implication de la personne en détention provisoire dans son directoire de campagne, affirmant que la mission de ce dernier, un certain Salah B., se limitait aux aspects techniques. Pour le candidat à l’élection présidentielle de demain jeudi, il est une «victime» de cette personne et non son «complice» comme le suggérerait le communiqué du procureur de la République près le tribunal de Bir-Mourad-Raïs. «Ali Benflis considère que l’amalgame volontaire qu’on fait entre cette histoire d’intelligence avec l’étranger dont il est victime et la gestion de son compte bancaire à l’étranger, en cette période électorale, ne peut être expliquée que par la volonté de porter atteinte à son image auprès du peuple algérien», affirme le directoire de campagne électorale de Benflis.
Et de soutenir détenir «tous les documents relatifs à l’histoire du compte bancaire en France, cité dans le communiqué du procureur selon lequel Salah B. a aidé, en 2003, Ali Benflis et son épouse à régler des problèmes liés à leur compte bancaire en France. Un compte ouvert en 1998 à l’agence de Marseille de la banque Crédit du Nord, avant qu’il ne soit transféré à l’agence de Paris de la même banque. Sauf que le 21 mars dernier, la direction de la banque a fermé le compte pour des raisons politiques, au motif qu’un homme politique étranger ne pouvait détenir de compte dans l’Hexagone.
Suite à quoi, un chèque représentant les avoirs du compte de l’ordre de 11.057,91 euros a été envoyé à ses détenteurs, Benflis et son épouse qui ne l’ont pas néanmoins encore encaissé à ce jour. Un problème que le présumé espion soutient avoir réglé, ce que le directoire de campagne de Benflis récuse, même s’il reconnaît que le concerné a proposé ses services pour ce faire mais en vain. Ali Benflis est dans une situation peu enviable, à 72 heures des élections. La justice vient de l’accabler d’avoir dans son équipe de campagne un espion au service d’un pays étranger. Le communiqué du parquet de Bir-Mourad-Raïs mentionne clairement que cet espion a offert des services douteux à Ali Benflis dans ce pays qu’il sert en informations.
M. K.
Placeholder

Multimédia

Plus

Les + populaires de la semaine

(*) Période 7 derniers jours

  1. Intempéries Quatre personnes secourues à Tizi-Ouzou

  2. Air Algérie annonce la suspension de ses vols à destination de la Jordanie et du Liban

  3. Trafic de drogue Un réseau tombe à Oran

  4. Sfisef (Sidi-Bel-Abbès) Lumière sur l’assassinat des 3 taxieurs retrouvés enterrés dans une ferme

  5. CNR Les retraités appelés à utiliser la technique de reconnaissance faciale via "Takaoudi"

  6. KFC Algérie ferme deux jours après son ouverture

Placeholder