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LE MINISTRE DU TRAVAIL LE RÉAFFIRME Les crédits Ansej ne seront pas effacés

Il n’y aura pas d’effacement des dettes des jeunes entrepreneurs, bénéficiaires de prêts dans le cadre du dispositif d’aide à l’emploi de jeunes (Ansej). Le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale a été catégorique à ce sujet, estimant que «le taux de recouvrement des crédits bancaires contractés dans le cadre du dispositif Ansej était de l’ordre de 85%».
S’exprimant sur les ondes de la Chaîne 1 de la Radio nationale, le ministre du Travail et de l’Emploi a expliqué que les jeunes qui sont devant la justice actuellement sont ceux qui ont détourné les fonds de la Caisse et non ceux qui ont fait faillite. Il enchaînera avec l’annonce de l’entrée en vigueur de la nouvelle disposition d’autofinancement pour l’accompagnement des jeunes porteurs de projets. Il a ajouté que les efforts de l’Etat visent à encourager cette catégorie de la société à concrétiser leurs projets dont le montant ne dépasse pas les dix millions de dinars, tout en œuvrant à booster et développer les différentes formules d’emploi. 

L’occasion a été propice pour mettre l’accent sur la contribution du dispositif d’aide à l’emploi dans l’absorption du chômage. Pas moins de 500 000 micro-entreprises ont été financées dans le cadre de ce même dispositif, notant que ces projets ont permis la création de près de 2,25 millions d’emplois. 
Le problème du chômage ne peut être résolu par des décisions prises au niveau central mais doit impliquer les acteurs au niveau local en vue de proposer des dispositions opportunes pour satisfaire les exigences du marché du travail en mutation et en constante progression. Le taux de chômage arrêté au 1er avril 2018 est de 11,11% avec une légère baisse de 0,6% par rapport à la même période de 2017 selon les statistiques de l’ONS communiquées par M. Zemali qui a indiqué que l’emploi a été placé au cœur des préoccupations du gouvernement et dans l’élaboration de la loi de finances 2019. «Tous les budgets nécessaires pour la création d’activité ont été assurés dans le projet de loi de finances», a précisé le ministre en soutenant qu’il n’y a pas de gel dans les secteurs d’activité mais plutôt des orientations en fonction des besoins du marché de l’emploi de chaque région tout en respectant leur portée économique. Sur le même registre, le ministre a mis l’accent sur le programme portant développement des régions frontalières, qui a pour finalité une vision commune entre les secteurs et a rappelé le placement, avant fin 2018, de plus de 14 000 employés au niveau des communes frontalières. 
Un inventaire des besoins en recrutement notamment dans les zones enclavées a été demandé et qui servira de support pour la mise en place d’un programme spécial en faveur de ces communes. Annonçant de nouvelles mesures incitatives pour l’emploi au niveau de la région du Grand Sud, retenue prioritaire dans les différents programmes gouvernementaux, Zemali fera part du financement de 650 projets dans la région, ayant permis la création de plus de 1 500 postes d'emploi dès leur lancement.

La CNR, un gouffre de 580 milliards de dinars 
Abordant l’épineux problème de la Caisse nationale des retraites (CNR) qui accuse un déficit de 580 milliards de dinars, Mourad Zemali a attribué ce manque à plusieurs facteurs dont la non-déclaration des travailleurs à la Cnas, cause principale de ce déséquilibre financier. «Les cotisations ne couvrent que 50% des besoins de la Caisse», a-t-il expliqué avant de s’attaquer aux autres causes comme le remboursement des médicaments et des congés maladies en donnant un chiffre de 4,590 milliards de dinars représentant les jours de congés durant les quatre premiers mois de l’année 2018. 
En établissant le diagnostic, le gouvernement prévoit une nouvelle stratégie en accentuant les poursuites pour les déclarations et en instaurant des mesures coercitive selon le ministre du Travail et de la Sécurité sociale.  
A noter qu’il est prévu dans le projet de loi de finances 2019 un nouvel effort de près de 800 milliards de dinars pour tenter de préserver la viabilité du système national des retraites basé sur un régime de répartition. 
Ainsi donc, la CNR devra bénéficier d’une forte dotation financière sur le budget de l’Etat afin de faire face au trou financier chronique en attendant que les mesures prises par le gouvernement portent leurs fruits. 
Ilhem Tir 

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