Alors que la wilaya de Bouira vit actuellement l’une
des semaines les plus calmes, depuis le 22 février dernier, soit
exactement deux mois jour pour jour, avec la reprise – parfois partielle
– du travail dans toutes les administrations et autres directions de
wilaya ; au niveau des communes, et c’est parce que les temps sont aux
préparatifs, du moins officiellement, pour la présidentielle du 4
juillet prochain, ce sont les maires qui créent l’événement avec la
série de défections concernant ce rendez-vous électoral.
Ainsi, juste après l’annonce faite par le chef de l’Etat actuel, Abdelkader Bensalah, de la tenue de la présidentielle pour le 4 juillet prochain, les six P/APC de la daïra de M’chédallah, et quatre autres de la daïra de Bechloul, excepté celui du chef-lieu, qui ont annoncé leur décision de ne pas préparer cette élection présidentielle rejetée par le peuple. Au niveau de ces communes, les maires, même s’ils appartiennent aux différents partis politiques d’opposition ou du pouvoir, ont tout naturellement rejoint la volonté populaire et le mouvement citoyen en cours. D’autres ont temporisé avant de se voir contraints de prendre position au risque de se voir rejeter par la population qui les avait portés à ce poste. C’est le cas du maire de Haïzer, d’obédience FLN, qui vient d’annoncer officiellement sa décision de ne pas superviser la révision des listes électorales ni de préparer l’élection présidentielle du 4 juillet prochain.
Le P/APC qui intervenait hier sur les ondes de Radio Bouira, dira que sa décision est motivée par sa conviction et que le peuple qui l’avait élu a rejeté cette élection et, par conséquent, il est tout à fait naturel qu’il suivra la voix du peuple. Le P/APC dira que sa décision a été notifiée au wali et au président de la Cour. Cela étant, notons un détail concernant les raisons avancées par ces P/APC qui diffèrent d’un parti à un autre. En effet, si les maires RCD et ceux du FFS, ont pris cette décision par conviction personnelle et avancent des raisons politiques concernant leurs gestes, d’autres comme celui de Haïzer parle uniquement de sa position qui rejoint celle du peuple et le mouvement en cours.
Rappelons que, jusqu’à hier, ce sont au total quelque 14 P/APC sur les 45 que compte la wilaya de Bouira qui ont décidé de rejeter cette élection présidentielle que les tenants actuels du pouvoir veulent à tout prix mener jusqu’au bout, malgré son rejet par des millions d'Algériens qui le rappellent chaque vendredi à travers toutes les villes du pays. Reste à savoir comment le pouvoir compte faire face à ce rejet populaire, et surtout à ces défections surtout quand on sait qu’au niveau de ces communes, même les fonctionnaires sont majoritairement hostiles à cette élection et favorables au mouvement.
Y. Y.
Ainsi, juste après l’annonce faite par le chef de l’Etat actuel, Abdelkader Bensalah, de la tenue de la présidentielle pour le 4 juillet prochain, les six P/APC de la daïra de M’chédallah, et quatre autres de la daïra de Bechloul, excepté celui du chef-lieu, qui ont annoncé leur décision de ne pas préparer cette élection présidentielle rejetée par le peuple. Au niveau de ces communes, les maires, même s’ils appartiennent aux différents partis politiques d’opposition ou du pouvoir, ont tout naturellement rejoint la volonté populaire et le mouvement citoyen en cours. D’autres ont temporisé avant de se voir contraints de prendre position au risque de se voir rejeter par la population qui les avait portés à ce poste. C’est le cas du maire de Haïzer, d’obédience FLN, qui vient d’annoncer officiellement sa décision de ne pas superviser la révision des listes électorales ni de préparer l’élection présidentielle du 4 juillet prochain.
Le P/APC qui intervenait hier sur les ondes de Radio Bouira, dira que sa décision est motivée par sa conviction et que le peuple qui l’avait élu a rejeté cette élection et, par conséquent, il est tout à fait naturel qu’il suivra la voix du peuple. Le P/APC dira que sa décision a été notifiée au wali et au président de la Cour. Cela étant, notons un détail concernant les raisons avancées par ces P/APC qui diffèrent d’un parti à un autre. En effet, si les maires RCD et ceux du FFS, ont pris cette décision par conviction personnelle et avancent des raisons politiques concernant leurs gestes, d’autres comme celui de Haïzer parle uniquement de sa position qui rejoint celle du peuple et le mouvement en cours.
Rappelons que, jusqu’à hier, ce sont au total quelque 14 P/APC sur les 45 que compte la wilaya de Bouira qui ont décidé de rejeter cette élection présidentielle que les tenants actuels du pouvoir veulent à tout prix mener jusqu’au bout, malgré son rejet par des millions d'Algériens qui le rappellent chaque vendredi à travers toutes les villes du pays. Reste à savoir comment le pouvoir compte faire face à ce rejet populaire, et surtout à ces défections surtout quand on sait qu’au niveau de ces communes, même les fonctionnaires sont majoritairement hostiles à cette élection et favorables au mouvement.
Y. Y.
