Placeholder

Rubrique Actualités

En perspective de l’élection présidentielle Les défis de l’élite face à la conjoncture politique

Dans la perspective d’une réflexion académique sur l’élection présidentielle en Algérie, le rôle de l’élite dans cette conjoncture particulière est-il perçu comme une absence ou une marginalisation ? L’élite doit intervenir afin de cerner les contours de la problématique, expliquer la crise que vit le pays et démonter l’option de sortie de crise.
Abdelhalim Benyellès – Alger (Le Soir) - Tel a été le sujet traité hier par des experts universitaires du monde arabe, invités par la Faculté des sciences politiques et des relations internationales de l’Université 3 d’Alger, au cours d’une journée d’étude organisée hier à l’hôtel El-Aurassi placée sous le thème «Journée internationale sur l’élite et l’enjeu des élections présidentielles en Algérie».
Il a été question de définir le rôle de l’élite intellectuelle face à la crise que vit l’Algérie depuis 10 mois, aux portes de l’élection présidentielle. Les spécialistes arabes invités ont, à l’occasion, évoqué les exemples de la Tunisie, l’Egypte et la Libye. C’est ainsi que le directeur de la journée, Souleimane Aaradj, a qualifié la rencontre scientifique de rendez-vous sur la «philosophie politique» centrée sur l’élite en tant qu’accompagnateur du mouvement social dans la région arabe et en Algérie particulièrement.
De quel type d’élite avons-nous besoin et quel est son rôle dans la construction de la société ? s’est-il questionné. Avant d’affirmer clairement que pour le cas de l’Algérie, l’université réfléchit en dehors de la classe sociale. Et revenant à l’élite, il pose la problématique du «comment choisir le meilleur conformément aux revendications populaires ?». Avant d’ajouter que face aux défis internes et externes, les élections doivent intervenir comme un changement vers le meilleur.
Selon le docteur Mustapha Benabdelaziz, spécialiste en sciences politiques, le rôle de l’élite consiste en la préservation de l’Etat. Expliquant que la gravité de la situation réside dans la chute de l’Etat et non du gouvernement ou du système. Il évoquera à ce sujet la crainte de l’ingérence étrangère en Algérie par le biais des avertissements du Parlement européen qui répondent à la volonté de la France perçue au niveau de ses médias. Ces derniers, a-t-il dit, misent sur les affrontements entre la population et les forces de sécurité, afin de favoriser cette ingérence. Mais au passage, il a salué le slogan du Hirak «Armée-peuple khawa khawa». Rappelant un cas concret de l’intervention étrangère par l’effondrement de l’Etat, il citera l’exemple de la Libye.
Un autre spécialiste pose la question de l’importance de l’émanation de l’élite des couches sociales, arguant que c’est l’action sociale qui est à la source de la chute du système, mais, en fin de compte, c’est l’élite qui est appelée à prendre les rênes du pouvoir. Alors que le docteur égyptien, Mohamed Abdou Bedoui, a présenté «une feuille de route» de recherche scientifique qui s’articule autour de trois volets, à savoir la participation politique, le rôle de l’élite et les pratiques médiatiques.
C’est dans ce sens qu’il a accordé une importance particulière à la participation politique des jeunes, grâce à l’action médiatique posant la condition de la fidélité à la déontologie, par l’ouverture de débats.
Ceci est très important, selon lui, car il a jugé que la masse de l’abstention au vote est très importante parmi la population des jeunes. Mais parlant de l’élite, il a accusé les médias de «fabriquer» une fausse élite par l’option du sensationnel au détriment des débats qui préservent les libertés. Il s’est montré, à ce sujet, désolé que «l’élite perde de sa crédibilité» dans le sens où les télévisions, plus particulièrement, «fabriquent des stars et non des élites».
A. B.

Placeholder

Multimédia

Plus

Les + populaires de la semaine

(*) Période 7 derniers jours

  1. Coupe du monde de gymnastique L'Algérienne Kaylia Nemour s'offre l'or à Doha

  2. Affaire USM Alger - RS Berkane La décision de la CAF tombe !

  3. Demi-finale aller de la Coupe de la CAF Le match USM Alger - RS Berkane compromis, Lekdjaâ principal instigateur

  4. Le stade Hocine-Aït-Ahmed de Tizi-Ouzou pourrait abriter le rendez-vous La finale se jouera le 4 mai

  5. Coupe de la CAF, le match USMA-RS Berkane ne s’est pas joué Les Usmistes n’ont pas cédé au chantage

  6. Temps d’arrêt Lekdjaâ, la provocation de trop !

Placeholder