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TAXE SUR LES RECHARGES TÉLÉPHONIQUES Les opérateurs rassurent le consommateur

Une nouvelle taxe sur l’activité des distributeurs en gros des recharges électroniques de crédits téléphoniques a été instituée dans la loi de finances complémentaire (LFC) 2018. Ceci aura-t-il un impact sur le client final ?
Rym Nasri - Alger (Le Soir) - Les distributeurs en gros des recharges électroniques de crédits téléphoniques sont, désormais, soumis à une hausse de taxe sur leur activité. En effet, de nouveaux prélèvements de crédits de télécommunications effectués chez les opérateurs de télécommunications exerçant cette activité en tant que distributeurs principaux sont prévus dans la LFC 2018. Instaurée par la loi de finances 2018, cette taxe fixée alors à 0,5%, est passée à 1,5%.
La nouvelle, apparemment, n’est pas encore arrivée aux concernés. Les détaillants des recharges électroniques de crédits téléphoniques disent ignorer cette hausse de taxe. Idem pour les consommateurs. Depuis janvier 2017, le secteur de la téléphonie mobile a enregistré des hausses de taxes. L’on cite la taxe sur le data mobile qui est passée de 7 à 19%, celle des recharges téléphoniques de 5 à 7% sans oublier la TVA qui est passée de 17 à 19%.
Seulement, les opérateurs de téléphonie mobile assurent qu’aucune taxe n’est supportée par le consommateur. «Non seulement toutes ces taxes ne se répercutent pas sur le client final mais, en plus, nos prix ont baissé», affirme Salim Tamani, responsable des relations publiques et médias chez l’opérateur de téléphonie mobile, Djezzy.
Toutefois, il estime que supporter la TVA par les opérateurs de téléphonie mobile au lieu du consommateur final auquel cette taxe est entièrement destinée est «absurde».
Le responsable des relations publiques et médias à Djezzy souligne que le secteur de la téléphonie mobile n’est plus celui d’avant l’année 2010. «Aujourd’hui, le secteur connaît une destruction de la valeur en raison de la concurrence déloyale», dit-il.
Selon lui, ce secteur est en phase de «rapetissement» car, explique-t-il, les paramètres de croissance à l’ère de l’internet mobile ne sont pas ceux de l’âge de la voix.
«La surtaxation du secteur de la téléphonie mobile est de nature à freiner le secteur des technologies de télécommunications, un secteur appelé pourtant à jouer un rôle important dans la transformation digitale de l’économie nationale», ajoute-t-il.
Même politique chez l’opérateur de téléphonie mobile Ooredoo. Toutes les taxes et leurs augmentations sont «absorbées» par l’opérateur. «Nous veillons à ce que toutes les taxes ne se répercutent pas sur nos clients. La taxe sur l’activité des distributeurs en gros des recharges électroniques de crédits téléphoniques sera, elle aussi, à la charge de Ooredoo», assure-t-on auprès de ce groupe.
Ry. N.

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