Faute d’un candidat du consensus au sein du sérail,
tout,ou presque, ce que compte l’ex-allégeance comme partis et autres
organisations de masse se retrouve, en perspective de l’élection
présidentielle du 12 décembre prochain, dans l’expectative.
M. Kebci - Alger (Le Soir) - Il n’est, pourtant, pas loin le temps où les partis et les organisations de masse se réclamant du sérail se disputaient âprement les premières loges dans le soutien au candidat du consensus et jouaient au «pousse-toi un peu que je m’y mette». Jusqu’à la veille du départ forcé de l’ex-président de la République, le 2 avril dernier, sous la pression du mouvement populaire qui ne voulait pas entendre parler d’un cinquième mandat de suite, tout ce que comptait l’allégeance comme partis et autres organisations de masse louait les vertus de la continuité.
Mais une fois le scrutin du 18 avril et celui du 4 juillet derniers ajournés, tout ce beau monde s’est donné un temps de répit, avant de sortir la tête de l’eau et reprendre du «service» dans la perspective du rendez-vous du 12 décembre.
Et hormis le RND et l’ANR, qui ont clairement abattu leurs cartes en présentant leurs premiers responsables comme candidats à la candidature, les autres préfèrent temporiser et s’accordent davantage de temps de réflexion, le temps que les choses s’éclaircissent et que la boussole leur montre la voie à suivre. Ni le FLN, ni TAJ ou encore le MPA, dont les ex-patrons, au même titre que celui du RND, croupissent en prison pour des affaires de corruption aux côtés de nombre d’autres ministres, ne se sont encore prononcés clairement.
Il en est de même pour les organisations de masse UGTA, UNFA, UNPA notamment, autrefois promptes à «se positionner» dans une communion à chaque fois renouvelée. Mais autres temps, autres mœurs, le candidat du consensus du sérail tardant à se manifester, tout ce beau monde s’adonne aux pronostics, multipliant les contacts et les tractations en vue de voir plus clair et de scruter la «météo» en haut lieu. Surtout que les candidats les plus en vue jusqu’ici s’en réclament ouvertement ou indirectement, ce qui ne facilite pas le «positionnement» quand on n’est pas sûr d’une victoire finale de son cavalier, à même d’assurer un «retour sur investissement».
Seul dénominateur commun à ses «souteneurs» par vocation, leur soutien et leur appui à cette option lourde du sérail, l’élection présidentielle du 12 décembre.
Une position qui ne saurait être autrement, eux qui en tirent leur raison d’exister et qui subissent la colère, sans cesse grandissante, de la rue qui ne se lasse pas de réclamer leur remise au placard de l’Histoire.
M. K.
M. Kebci - Alger (Le Soir) - Il n’est, pourtant, pas loin le temps où les partis et les organisations de masse se réclamant du sérail se disputaient âprement les premières loges dans le soutien au candidat du consensus et jouaient au «pousse-toi un peu que je m’y mette». Jusqu’à la veille du départ forcé de l’ex-président de la République, le 2 avril dernier, sous la pression du mouvement populaire qui ne voulait pas entendre parler d’un cinquième mandat de suite, tout ce que comptait l’allégeance comme partis et autres organisations de masse louait les vertus de la continuité.
Mais une fois le scrutin du 18 avril et celui du 4 juillet derniers ajournés, tout ce beau monde s’est donné un temps de répit, avant de sortir la tête de l’eau et reprendre du «service» dans la perspective du rendez-vous du 12 décembre.
Et hormis le RND et l’ANR, qui ont clairement abattu leurs cartes en présentant leurs premiers responsables comme candidats à la candidature, les autres préfèrent temporiser et s’accordent davantage de temps de réflexion, le temps que les choses s’éclaircissent et que la boussole leur montre la voie à suivre. Ni le FLN, ni TAJ ou encore le MPA, dont les ex-patrons, au même titre que celui du RND, croupissent en prison pour des affaires de corruption aux côtés de nombre d’autres ministres, ne se sont encore prononcés clairement.
Il en est de même pour les organisations de masse UGTA, UNFA, UNPA notamment, autrefois promptes à «se positionner» dans une communion à chaque fois renouvelée. Mais autres temps, autres mœurs, le candidat du consensus du sérail tardant à se manifester, tout ce beau monde s’adonne aux pronostics, multipliant les contacts et les tractations en vue de voir plus clair et de scruter la «météo» en haut lieu. Surtout que les candidats les plus en vue jusqu’ici s’en réclament ouvertement ou indirectement, ce qui ne facilite pas le «positionnement» quand on n’est pas sûr d’une victoire finale de son cavalier, à même d’assurer un «retour sur investissement».
Seul dénominateur commun à ses «souteneurs» par vocation, leur soutien et leur appui à cette option lourde du sérail, l’élection présidentielle du 12 décembre.
Une position qui ne saurait être autrement, eux qui en tirent leur raison d’exister et qui subissent la colère, sans cesse grandissante, de la rue qui ne se lasse pas de réclamer leur remise au placard de l’Histoire.
M. K.
