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MARCHE DE FRUITS ET LEGUMES Les prix finissent l’année en hausse

Photo : New press
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Dans les marchés de fruits et légumes, les saisons se suivent et se ressemblent. Eté comme hiver, printemps comme automne, les prix affichés des marchandises ne changent presque jamais. Si les légumes restent chers à longueur d’année, les fruits eux frôlent des prix inadmissibles. Les vendeurs, eux, se défendent tant bien que mal. Seuls les consommateurs endossent cette flambée injustifiée.
Rym Nasri – Alger (Le Soir) – Hier à deux jours du Nouvel An, la plupart des légumes étaient encore chers pour nombre de bourses. La preuve : les étroites allées du marché de Aïn Bénian à l’ouest d’Alger étaient peu peuplées.
Sur les différents étals, les prix affichés sont pratiquement identiques. L’on dirait que les vendeurs se sont donné le mot.
L’indispensable tomate est proposée entre 120 et 150 dinars le kilogramme, suivant la qualité du produit. Elle continue ainsi à maintenir son prix à la hausse et ce, depuis quelques mois déjà. Pourtant, les agriculteurs témoignent, cette année, d’une abondance de production de la tomate.
Le haricot vert lui aussi continue à faire la vedette avec un prix qui ne descend pas à moins de 260 dinars.
Les petits pois, le piment et la laitue frisée sont vendus 150 dinars suivis par l’aubergine à 120 dinars. La courgette, le concombre et la laitue ordinaire sont cédés à 100 dinars le kilo et la betterave et le chou-vert à 80 dinars.
Seuls les prix du chou-fleur, fenouil, carotte et navet restent en dessous des 100 dinars. Alors que le chou-fleur est affiché à 50 dinars, les trois autres sont à 60 dinars le kilogramme.
Quant à la pomme de terre, son prix refuse apparemment de baisser. Il est ainsi maintenu à 60 dinars. Malgré la fin de la période de soudure et la disponibilité de la nouvelle récolte, le tubercule se fait toujours désirer. Les marchands de légumes imputent ce prix non justifié à leurs confrères des marchés de gros. «Le prix de la pomme de terre est toujours élevé aux marchés de gros. A peine, si j’arrive à avoir un bénéfice de 10 dinars», tente d’expliquer un vendeur de légumes.
A ce prix, nombre de ménages font abstraction de ce produit. Pour eux, finis les plats de frites à volonté.
Côté fruits, c’est toujours la flambée. Ces marchandises deviennent de plus en plus inaccessibles. «C’est du luxe !», plaisantent des passants devant les étals de fruits qui font fuir plus d’un.
La fraise qui fait son entrée sur le marché affiche 500 dinars le kilogramme. La pomme jaune est vendue à 450 dinars et la verte à 600 dinars. Pourtant, les deux variétés proviennent de la production nationale. D’ailleurs, le ministère de l’Agriculture s’est vanté dernièrement de l’exportation de ce fruit vers plusieurs pays. Seulement sur le marché national, cette importante récolte ne s’est pas du tout répercutée sur le prix du produit. Toujours de production locale, les dattes, elles aussi, restent chères. Leur prix vacille entre 400 et 450 dinars le kilo. La grenade est proposée à 350 dinars, le coing à 300 dinars et la belle orange à 250 dinars. Seule la mandarine reste accessible à 60 dinars le kilo.

Le poulet, toujours cher
A 300 dinars le kilo, le prix du poulet éviscéré a certainement baissé mais demeure plus ou moins cher. Dans leurs comptoirs vitrés, les vendeurs de volaille affichent 700, 750 ou 800 dinars le poulet entier. Les plus petits sont proposés entre 600 et 650 dinars. Certains vendeurs préfèrent écouler leur marchandise à la pièce. Ce système semble apparemment, plus rentable. A titre d’exemple, les cuisses de poulet sont vendues à 150 dinars l’unité et le corps démembré est à 300 dinars l’unité.
En effet, la vente à la pièce de la volaille attire plus de clients. «Le poulet en entier coûte cher, je préfère alors prendre quelques pièces et bien les choisir», affirme une vieille dame devant un étal de volaille.
Ry. N.
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