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Ils appellent à un conseil national extraordinaire pour la semaine prochaine Les psychologues menacent de revenir à la protestation

Fin de la trêve entre le ministère de la santé et le syndicat national algérien des psychologues, Snapsy. Khaled Keddad, président du syndicat, souligne avoir prôné le dialogue depuis cinq ans avec la tutelle pour la prise en charge des préoccupations des psychologues sans résultat. Le Snapsy appelle à un conseil national extraordinaire pour le 15 décembre prochain pour décider de l’action à prendre pour se faire entendre.
Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - Le secteur de la santé risque de renouer avec les mouvements de protestation. Après les médecins spécialistes qui ont affiché leur mécontentement par rapport à la lenteur de la prise en charge de leurs préoccupations, c’est au tour des psychologues de monter au créneau.
Le syndicat national algérien des psychologues affiche clairement sa colère et n’exclut pas le retour à la contestation. C’est pourquoi il appelle à des assemblées générales dans toutes les wilayas et à un conseil national extraordinaire le 15 décembre prochain pour décider de son action. D’ores et déjà le syndicat annonce qu’il revenait à la contestation. «Nous avons convoqué le conseil national pour revenir à la contestation», a déclaré Khaled Keddad. Ce dernier a expliqué que le Snapsy s’est engagé depuis 2014 dans un processus de dialogue avec le ministère de la santé.
Pourtant, dit-il, après cinq ans de dialogue et de réunions périodiques, les revendications soulevées par les psychologues sont toujours en suspens. «Nous avons été accusés à tort d’être des perturbateurs, alors nous avons montré notre bonne foi en nous inscrivant dans un processus de dialogue, mais nous sommes toujours à la case départ et rien n’a été réglé durant toute cette période» a souligné le président du Snapsy qui rappelle que le ministre de la santé a donné instruction aux DSP pour engager un dialogue au niveau local avec le partenaire social mais en vain.
«Le ministre a appelé les DSP à engager des réunions périodiques mensuelles avec les partenaires sociaux mais c’est resté lettre morte» regrette le syndicaliste qui dit avoir pourtant alerté le ministre sur cette situation mais rien n’a été fait. «Nous ne savons pas s’il y a réellement une volonté pour installer un dialogue social sérieux», s’interroge-t-il.
Le syndicat qui demande l’ouverture du dossier du statut particulier a indiqué que sa requête n’est pas inscrite à l’ordre du jour. Pourtant, souligne M. Keddad, les syndicats du secteur ont demandé depuis 2009 l’ouverture de ce dossier pour corriger les lacunes constatées.
Le Snapsy dénonce aussi l’absence de textes réglementaires régissant la profession et demande la révision des programmes de formation de la spécialité.
«Le ministre de la santé a fait beaucoup d’efforts pour revoir la formation médicale, pourtant il ne fait pas le même effort pour revoir notre formation initiale, sachant que les besoins des patients en 2001 ne sont pas les mêmes en 2018, car nous sommes devant de nouveaux fléaux et maladies qui demandent de nouveaux mécanismes de prise en charge psychologique auxquels nous ne sommes pas formés», a souligné M. Keddad.
S. A.

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