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Suspendus en 2020 Les restaurants Errahma sont de retour

Les traditionnels restaurants Errahma ont repris du service. Suspendus pour le mois de Ramadhan de 2020, ces espaces de solidarité ont été rouverts depuis le premier jour du mois de jeûne. Une reprise «timide» qui permettra aux nécessiteux, sans-abri et passagers, de rompre le jeûne autour d'une vraie meïda des spécialités phares du Ramadhan.
Rym Nasri - Alger (Le Soir) - Les restaurants Errahma sont de retour pour ce mois de Ramadhan. Devenue incontournable au fil des années, cette tradition ramadanesque avait été temporairement suspendue en 2020 en raison de la pandémie de Covid-19. Une année après, la reprise de cette activité de bienfaisance a été finalement autorisée. 
Au grand bonheur des nécessiteux, des sans-abri, des routiers, et autres passagers qui vont pouvoir bénéficier d’un repas du f’tour pendant ce mois de jeûne. En ces premiers jours de Ramadhan, la reprise des restaurants Errahma a été timide. Au moment où certains initiateurs ont décidé de revoir à la baisse le nombre quotidien des repas à préparer pendant les premiers jours, d’autres ont carrément décalé l’ouverture de ces espaces de solidarité aux prochains jours. Ils ignorent encore si ces restaurants vont, comme à l’accoutumée, susciter l’engouement des populations ciblées en cette période de crise sanitaire de Covid-19. 
D’ailleurs, les organisateurs ont été sommés de respecter le protocole sanitaire dans ces lieux, notamment la distanciation physique.
À elle seule, l’Association nationale Afaâl el-Kheir (actes de bienfaisance) a ouvert dans la capitale quatre restaurants Errahma : au Eucalyptus, à Aïn Benian, à Bordj-el-Kiffan, et à Draria. Lancée en 2013, cette initiative, assure le vice-président de l’association, Hamza Aïnouche, n’a connu qu’une seule rupture, en 2020, à cause de la pandémie de Covid-19. 
Une période durant laquelle l’association s’est contentée de préparer des repas qu’elle distribuait en grande partie au personnel de la santé mobilisé dans les hôpitaux pour la lutte contre le virus, ainsi qu’aux personnes sans-abri dans les quartiers de Bab-el-Oued et de la place des Martyrs. 
Cette année, l’Association Afaâl el-Kheir compte reprendre son rituel ramadanesque graduellement. «Nous avons d’abord commencé avec 80 à 100 repas de f’tour par restaurant. 
Ce nombre évoluera selon l’affluence des personnes», précise le vice-président de l’association. Selon lui, une autre opération de distribution d’un iftar (rupture du jeûne) sera également organisée au profit des conducteurs retardataires sur l’autoroute. Prévue depuis vendredi dernier, cette initiative consiste à mettre à la disposition de ces conducteurs, un sac contenant des dattes, une bouteille de petit-lait et une bouteille d’eau, de quoi rompre le jeûne afin, dit-il, «qu’ils réduisent la vitesse sur la route». 
Pour ce faire, des points de distribution seront implantés sur le bord de l’autoroute du côté des Eucalyptus, à l’est d’Alger, et du côté de Ben Aknoun, à l’ouest d’Alger. Hamza Aïnouche évoque aussi la distribution quotidienne du repas du s’hour aux personnes sans-abri à Alger.
Ry. N.

 

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