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Le gouvernement suspend le financement de projets Les restrictions budgétaires ont commencé

Les inévitables mesures d’austérité ne se sont pas fait longtemps attendre. La pression budgétaire à laquelle sont soumis les pouvoirs publics a, en effet, donné lieu à des restrictions dont celles énoncées à travers une correspondance de la Direction générale du budget, du ministère des Finances, datée du 18 du mois courant, à l’attention des contrôleurs financiers auprès des institutions, des administrations publiques et les contrôleurs financiers auprès des wilayas et des communes.
Ordre est désormais donné pour geler dans l’immédiat les crédits budgétaires alloués aux projets relevant des programmes et projets centralisés (PSC) et aux programmes et projets sectoriels déconcentrés (PSD) ainsi que ceux relatifs aux études et aux prestations de services n’ayant pas encore fait l’objet d’un ordre de service (ODS). Décidées plus tôt que certains devaient sans doute s’y attendre, ces mesures illustrent on ne peut plus clairement la difficile conjoncture extrêmement difficile à laquelle fait face le pays. Une mauvaise passe, en réalité, que n’a fait qu’accentuer la crise sanitaire. L’instruction émise par la Direction du budget ne concerne pas, toutefois, les programmes d’équipement public des secteurs de l’éducation et de la santé, les programmes d’acquisition des équipements nécessaires pour la mise en service d’infrastructures réalisées et déjà réceptionnées, ainsi que les programmes ayant fait déjà l’objet d’un dégel intervenu en mars dernier sur ordre du Premier ministre en mars dernier.
D’autres projets, eu égard à leur importance majeure, ne sont pas inclus dans la liste des exclus des enveloppes financières allouées aux PSC et PSD, tels ceux «stratégiques et structurants» que constituent le Port Centre et le projet de phosphate intégré, précise la missive de la Direction du budget. Idem pour les projets ayant fait l’objet de résiliation alors que leur taux d’avancement de réalisation des travaux égale ou dépasse les 50%. Ne sont pas également concernées par la mesure d’austérité les opérations d’acquisition d’équipements informatiques et de fournitures à usage pédagogique destinés aux établissements d’enseignement supérieur et de la formation professionnelle, dont certains projets sont en souffrance. Tout autant que les programmes inscrits cette année et dont la procédure de lancement est en cours, comme le sont les opérations de numérisation des institutions et administrations publiques. Malgré la difficile conjoncture que traverse l’Algérie sur le plan budgétaire, il a été décidé que les «zones d’ombre» n’en pâtiraient pas si tant est qu’elles aient encore de quoi en pâtir. En effet, l’instruction de la Direction générale du budget exclut de la liste des non-bénéficiaires de financement public les zones d’ombre au bénéfice desquelles des opérations d’équipement ont été décidées, est-il précisé dans l’instruction signée par le directeur général relevant du budget.
Azedine Maktour

 

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