Ils étaient nombreux à se rassembler, hier mardi,
devant le siège du ministère de l’Éducation, les superviseurs et les
adjoints de l’éducation de toutes les wilayas et même les plus éloignées
à l’instar de Tindouf et de Béchar. Sous l’égide de la SNSAE, ils ont
observé un sit-in et brandi leurs revendications professionnelles,
menaçant de monter au créneau si leur appel n’est pas écouté par la
tutelle.
Abdelhalim Benyellès - Alger
(Le Soir) - En effet, les fonctionnaires de l’éducation dénoncent la négligence des problèmes professionnels posés à la tutelle. Le représentant du Syndicat national des superviseurs et adjoints de l’éducation (SNSAE), agréé en 2019, appelle au droit à la promotion aux adjoints de l’éducation qui cumulent plusieurs années d’ancienneté, mais aussi la promotion des superviseurs au poste de superviseur principal de l’éducation. Des doléances, estime le syndicaliste, qui préserveront les droits de ces fonctionnaires comme le stipule la loi.
Les représentants de wilaya ont menacé hier de durcir le ton dans les jours à venir et d’amplifier leur mouvement de protestation par des grèves illimitées. Ceux-ci ont dénoncé également les pratiques abusives dont font l’objet les superviseurs et les adjoints de l’éducation. « Nous vivons dans les promesses depuis 2012 », a clamé le SG du syndicat de la wilaya de Batna. Parmi les contestataires, un titulaire de master affirme qu’il n’a profité d’aucune promotion depuis 32 ans. « Nous voulons bénéficier de l’amendement du statut particulier des fonctionnaires de l’éducation nationale », nous a déclaré une gréviste de Tiaret. Ce statut, nous a-t-on rappelé, précise dans ses différents chapitres les conditions de recrutement, de stage, de titularisation, de promotion et d’avancement des différentes catégories. Parmi la foule, un contestataire venu de la wilaya de Ghardaïa nous a déclaré qu’il revendique la reconnaissance de son diplôme universitaire et son expérience professionnelle. A la mi-journée, un groupe de syndicalistes qui représentent le SNSAE a été reçu par le secrétaire général du ministère de l’Éducation afin de présenter la plate-forme des revendications des superviseurs et adjoints de l’éducation, alors qu’en face du siège du ministère, une foule compacte était restée en attente derrière un cordon sécuritaire.
A. B.
Abdelhalim Benyellès - Alger
(Le Soir) - En effet, les fonctionnaires de l’éducation dénoncent la négligence des problèmes professionnels posés à la tutelle. Le représentant du Syndicat national des superviseurs et adjoints de l’éducation (SNSAE), agréé en 2019, appelle au droit à la promotion aux adjoints de l’éducation qui cumulent plusieurs années d’ancienneté, mais aussi la promotion des superviseurs au poste de superviseur principal de l’éducation. Des doléances, estime le syndicaliste, qui préserveront les droits de ces fonctionnaires comme le stipule la loi.
Les représentants de wilaya ont menacé hier de durcir le ton dans les jours à venir et d’amplifier leur mouvement de protestation par des grèves illimitées. Ceux-ci ont dénoncé également les pratiques abusives dont font l’objet les superviseurs et les adjoints de l’éducation. « Nous vivons dans les promesses depuis 2012 », a clamé le SG du syndicat de la wilaya de Batna. Parmi les contestataires, un titulaire de master affirme qu’il n’a profité d’aucune promotion depuis 32 ans. « Nous voulons bénéficier de l’amendement du statut particulier des fonctionnaires de l’éducation nationale », nous a déclaré une gréviste de Tiaret. Ce statut, nous a-t-on rappelé, précise dans ses différents chapitres les conditions de recrutement, de stage, de titularisation, de promotion et d’avancement des différentes catégories. Parmi la foule, un contestataire venu de la wilaya de Ghardaïa nous a déclaré qu’il revendique la reconnaissance de son diplôme universitaire et son expérience professionnelle. A la mi-journée, un groupe de syndicalistes qui représentent le SNSAE a été reçu par le secrétaire général du ministère de l’Éducation afin de présenter la plate-forme des revendications des superviseurs et adjoints de l’éducation, alors qu’en face du siège du ministère, une foule compacte était restée en attente derrière un cordon sécuritaire.
A. B.
