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Concours de promotion aux grades supérieurs dans l’éducation Les syndicats dénoncent de «la poudre aux yeux»

Le ministère de l’Education nationale a lancé un concours de promotion aux grades supérieurs de professeurs principaux et professeurs formateurs. 4 106 postes sont ouverts dans les trois cycles d’enseignement. Pour les syndicats, cette annonce n’est que de la poudre aux yeux. Ces postes ne trouveront pas de postulants, selon eux, puisqu’il n’y aura pas d’enseignants qui peuvent justifier de dix ans d’ancienneté exigés pour postuler à l’un de ces concours vu que ces deux grades ont été créés en 2012.

Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - Le ministère de l’Education nationale n’a pas de quoi se réjouir, estiment des syndicats du secteur. Ce département a exigé dix ans d’ancienneté pour prétendre à l’accès au concours de promotion de grades supérieurs. Et c’est là que les syndicats relèvent des blocages.
Idir Achour, porte-parole du CLA, estime qu’il ne peut pas y avoir de postulants pour ces deux concours vu que le ministère de l’Education a supprimé le cumul d’expérience. Les deux grades de professeur principal et professeur formateur, dit-il, ont été créés en 2012 dans le cadre du nouveau statut particulier du secteur. «En 2018, le plus ancien des professeurs possède six ans d’expérience, comment voulez-vous qu’il justifie de dix ans d’ancienneté pour passer le concours alors que le cumul de l’expérience n’est plus autorisé», souligne le syndicaliste.
Boualem Ammoura, président du Satef, estime que cette opération est «un leurre». D’ailleurs, son syndicat, dit-il, ne participe plus aux réunions de travail de la commission chargée du dossier. Certaines wilayas, dit-il, n’ont pas de postes budgétaires. D’autant que, souligne M. Ammoura, la dernière promotion a été organisée en 2015. «Pour postuler au grade de professeur formateur, il faut avoir dix ans d’expérience en tant que professeur principal, or, de 2015 à 2018, il n’y a que trois ans qui se sont écoulés», souligne le président du Satef. Meziane Meriane, coordonnateur du Snapest, même s’il se félicite d’avoir arraché des postes budgétaires avec les autres syndicats, il dit néanmoins que la proposition des syndicats était de pouvoir bénéficier de promotions de grades sans concours.
«Il est inadmissible qu’un professeur commence sa carrière en tant que professeur de l’enseignement secondaire, (PES), et sort à la retraite dans la même catégorie de PES. C’est pourquoi, dans le nouveau statut particulier, nous avons demandé des promotions immédiates, il ne faut pas qu’il y ait des restrictions, et si l’appellation de professeur formateur les dérange, nous sommes prêts à changer cette appellation, mais un professeur qui doit sortir à la retraite doit pouvoir bénéficier de la catégorie 16», explique M. Meriane.
Selon lui, vu les restrictions budgétaires, la commission ad hoc, qui a travaillé seule sans associer le partenaire social, a posé des conditions pour essayer de limiter l’accès aux grades supérieurs. Parce que si l’on parle de grades supérieurs, dit-il, on parle d’augmentation de la masse salariale.
S. A.

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