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Arch, domaine de l’État ou du secteur privé «Les terres agricoles doivent être exploitées intégralement»

La tournure prise par la réalité économique du pays ne laisse plus place aux tergiversations, pour ne pas dire le laisser-aller. En tous les cas du genre qui a eu cours des années durant dans l’exploitation de toutes les potentialités économiques du pays, dont l’agriculture, notamment les terres qu’elles soient du domaine public ou privé.
Désormais, comme le disait, hier sur les ondes de la Chaîne 3, Hamid Hamdani, directeur de l’organisation foncière et de la protection des patrimoines au ministère de l’Agriculture, tout le patrimoine foncier agricole doit être rationalisé, valorisé et intégré à l’effort de développement de l’économie nationale. Une des questions qui ont fait d’ailleurs l’objet d’une attention particulière lors des assises de l’agriculture tenues il y a deux jours.
«L’exploitation des terres agricoles dans toute leur dimension n’est plus juste un slogan, c’est une décision fondamentale qui a été prise», a confirmé Hamid Hamdani avant de se pencher sur la question des terres arch, un legs culturel qui a toujours été délicat à aborder, pour faire état d’une concertation menée avec d’autres ministères ainsi que des organisation de la société civile de l’agriculture et d’autres partenaires pour conforter d’abord les exploitants de ces terres au statut particulier. «Ce sont des terres qui relèvent du domaine privé de l’Etat, elles doivent intégrer la dimension économique.»
Il faut savoir que ces terres occupent une surface de près de
2 millions d’hectares, et à se fier aux propos du cadre du ministère de l’Agriculture, elles seront valorisées et leurs occupants seront confortés par des décisions administratives soit sous forme de concession soit de propriété afin d’intégrer le dispositif réglementaire qui régit les terres agricoles.
Quoi qu’il en soit, le moment d’ouvrir ce dossier des «terres arch» est arrivé. «L’ouvrir sereinement et sans tabou, parce que ce sont des terres agricoles avant tout et en tant que telles, elles ne doivent pas rester en marge du dispositif régissant les terres agricoles», a soutenu Hamid Hamdani qui reconnaît que la question est en train de connaître «une avancée indéniable» pour ensuite soutenir, comme cela a été le cas lors des assises d’avant-hier, que toutes les terres agricoles, qu’elles relèvent du patrimoine privé de l’Etat ou du secteur privé, doivent être exploitées «intégralement» aujourd’hui, au regard de l’intérêt économique national.
Tous les actes accomplis par les pouvoirs publics en direction des agriculteurs ne s’accommodent pas avec le fait que des terres ne soient pas travaillées et ce, d’autant que les conditions économiques du pays nous l’imposent, a expliqué Hamid Hamdani. Il faut savoir que
3 millions d’hectares ne sont pas travaillés, une partie mise en jachère et une autre partie attribuée dans le cadre de divers dispositifs.
Une tare à laquelle il sera mis fin désormais pour permettre à un secteur qui, malgré tout, a réussi de belles performances ces derniers temps, mais qui doit faire beaucoup mieux.
Az. Maktour

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