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ALGÉRIE-FRANCE Les visas de la discorde

Les Algériens sont mécontents des restrictions imposées par les autorités françaises en matière d’octroi de visas et ils l’ont fait savoir à Paris dans le cadre du Comefa (Comité mixte économique franco-algérien).
Abla -Chérif - Alger (Le Soir) - Même rédigé subtilement, le communiqué diffusé hier par le ministère algérien des Affaires étrangères laisse très clairement deviner la nature des discussions ayant porté sur le sujet puisqu’il établit, avant toute chose, la «centralité de la mobilité des personnes dans le cadre du partenariat stratégique algéro-français».
Une manière très diplomatique utilisée par la délégation algérienne pour rappeler que la circulation des citoyens détient une place primordiale, centrale, dans tout espace de partenariat et échange entre les deux Etats. Il se trouve que cette facilité de circulation n’est plus de mise depuis un long moment déjà suite aux décisions de la partie française d’introduire des mesures draconiennes rendant pratiquement impossible l’obtention de visas. 
Des refus systématiques ont été signifiés à des centaines et des centaines de citoyens parmi lesquels figuraient également des personnes s’étant présentées uniquement pour un renouvellement du document. A l’incompréhension générée par cette situation se sont ajoutées des déclarations très dures de l’ambassadeur de France en Algérie. 
En réponse à des questions soulevées par des journalistes, celui-ci avait affirmé que les «cas d’Algériens ayant grillé volontairement leur visa en France» et que parmi ces derniers se trouvent de «hauts cadres algériens» partis se soigner dans des hôpitaux français et qui ont quitté ces centres «sans s’acquitter des frais de soins». 
Ces propos ont fait réagir le porte-parole des affaires étrangères et l’affaire a très rapidement pris des proportions politiques. Depuis, l’ambassadeur de France en Algérie n’a plus raté aucune occasion «d’expliquer» la situation en cours, niant les refus systématiques dénoncés par les citoyens algériens et réfutant catégoriquement le fait que des «instructions émanant de Paris aient été transmises au consul d’Alger et d’Oran», tel que le laissaient entendre certaines informations. De leur côté, les autorités algériennes ont fait savoir à plusieurs reprises qu’elles suivaient de très près le dossier, et qu’une recherche de solution était en cours. Sur la base d’un dossier bien ficelé, la problématique a été donc exposée face aux autorités compétentes dans le cadre du Comefa coprésidé par le ministre algérien des Affaires étrangères et le ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères. 
Le communiqué indique que la partie algérienne a souligné que «la circulation des personnes constitue un vecteur essentiel pour la promotion des échanges économiques et humains entre les deux pays ainsi que pour le renforcement du partenariat stratégique algéro-français que les deux pays s’attellent à en faire un cadre d’échanges privilégiés et d’exception. Il a relevé à cet effet le nombre important de liaisons aériennes en provenance d’Algérie vers la France ce qui constitue un moyen à même de répondre à cet objectif de densification de liens humains entre les deux pays». La réponse de la partie française demeure, elle, inconnue jusqu’à l’heure.
A. C.

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