La production de l'électricité par les particuliers à
partir des énergies renouvelables est-elle possible en Algérie ?
Le Pr Messaoud Khelif, chercheur au centre de développement des énergies renouvelables (CDER), a indiqué que le marché de la production d’énergie électrique a été libéralisé par la loi de 2002, qui a invité les investisseurs étrangers et privés à produire et à distribuer de l’électricité en Algérie.
Donc, faudra-t-il en finir avec la centralisation, par Sonelgaz, de la gestion de l’électricité, de la production jusqu’à la distribution ? L’invité de la Chaîne 3 n’a pas manqué de préciser que la production d'électricité hors Sonelgaz reste marginale, relevant l’existence de meilleurs créneaux de production d’énergies renouvelables, notamment le solaire.
Libérer les initiatives au profit de particuliers et instaurer plus de flexibilité dans la production et la gestion de l’électricité sur le territoire national, c’est ce que suggère le chercheur qui souligne que «l’Algérie s’est focalisée sur des projets nationaux majeurs, en négligeant la contribution des petits clients résidentiels qui peuvent constituer une véritable alternative pour la production de l’électricité».
Estimant que la structure d’exploitation de l’électricité en Algérie ne permet pas l’intégration de l’énergie renouvelable, le chercheur a plaidé pour un «développement substantiel du réseau électrique national, dont certaines insuffisances liées aux infrastructures existantes et à la flexibilité de sa gestion sont considérées comme un obstacle décisif à l’intégration de la production d’électricité d’origine renouvelable».
L’Algérie, de l’avis du chercheur, devrait écourter la transition dans le domaine de la transition énergétique en s’inspirant des expériences vécues par les pays développés et qui sont largement diffusées.
En donnant l’exemple de l’Allemagne, le chercheur fera savoir que la production de l'électricité à partir des énergies renouvelables a commencé dans ce pays vers la fin des années 1990 avec un programme de 1 000 toits solaires. En 2010, l'Allemagne comptait 1,4 million de particuliers qui produisaient 14 gigawatts. «Ce qui représente l’équivalent de la production électrique de toutes les centrales algériennes en période de pic», a-t-il expliqué.
Ilhem Tir
Le Pr Messaoud Khelif, chercheur au centre de développement des énergies renouvelables (CDER), a indiqué que le marché de la production d’énergie électrique a été libéralisé par la loi de 2002, qui a invité les investisseurs étrangers et privés à produire et à distribuer de l’électricité en Algérie.
Donc, faudra-t-il en finir avec la centralisation, par Sonelgaz, de la gestion de l’électricité, de la production jusqu’à la distribution ? L’invité de la Chaîne 3 n’a pas manqué de préciser que la production d'électricité hors Sonelgaz reste marginale, relevant l’existence de meilleurs créneaux de production d’énergies renouvelables, notamment le solaire.
Libérer les initiatives au profit de particuliers et instaurer plus de flexibilité dans la production et la gestion de l’électricité sur le territoire national, c’est ce que suggère le chercheur qui souligne que «l’Algérie s’est focalisée sur des projets nationaux majeurs, en négligeant la contribution des petits clients résidentiels qui peuvent constituer une véritable alternative pour la production de l’électricité».
Estimant que la structure d’exploitation de l’électricité en Algérie ne permet pas l’intégration de l’énergie renouvelable, le chercheur a plaidé pour un «développement substantiel du réseau électrique national, dont certaines insuffisances liées aux infrastructures existantes et à la flexibilité de sa gestion sont considérées comme un obstacle décisif à l’intégration de la production d’électricité d’origine renouvelable».
L’Algérie, de l’avis du chercheur, devrait écourter la transition dans le domaine de la transition énergétique en s’inspirant des expériences vécues par les pays développés et qui sont largement diffusées.
En donnant l’exemple de l’Allemagne, le chercheur fera savoir que la production de l'électricité à partir des énergies renouvelables a commencé dans ce pays vers la fin des années 1990 avec un programme de 1 000 toits solaires. En 2010, l'Allemagne comptait 1,4 million de particuliers qui produisaient 14 gigawatts. «Ce qui représente l’équivalent de la production électrique de toutes les centrales algériennes en période de pic», a-t-il expliqué.
Ilhem Tir
