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MASCARA «Libérez Bouregaâ»

Depuis l’avènement du Hirak, aucun vendredi n’aura été aussi chaud. Une véritable fournaise qui n’a, néanmoins, pas découragé des centaines de Mascaréens qui tenaient à maintenir le cap, quoi qu’il arrive.
«Rien ne nous arrêtera», dira un hirakiste. D’emblée, sur la place du Hirak et avant la marche, les slogans fusent tel «Libérez l’Algérie». Un drapeau national géant est déployé. Nous voulons une Algérie libre, lancent les citoyens et reprennent «État civil et pas de régime militaire». Puis à l’unisson et pendant un long moment, ils scandent «Y’en a marre, y’en a marre du pouvoir des généraux». Le chef d’état-major et vice-ministre de la Défense en prendra pour son grade. Les attaques contre le FLN sont devenues une constante du Hirak.
Chaque vendredi, surtout quand les marcheurs arrivent à proximité du siège de la mouhafadha. Aussi une halte a été observée devant la stèle du monument aux morts où l’on a entonné «Libérez Bouregaâ».
Puis une minute de silence sera observée à la mémoire des citoyens morts lors de la tragédie de Jijel. L’on évoquera aussi l’EN de football en scandant : «Jibou El Kasse el hirak raho labess». Le tout se terminera devant les sièges de la Maison de la presse et de la radio locale où l’on entendra «Libérez la presse», et de nouveau «Un Etat civil et pas de régime militaire» et enfin «Un Etat composé de jeunes et pas d’équipe vieillissante.»
À signaler, enfin, que comme d’habitude, la ville de Mohammadia a eu, elle aussi, son vendredi de Hirak avec la participation de citoyens qui ont repris les mêmes slogans entendus à Mascara, notamment celui mettant l’accent sur «État civil, pas de régime militaire».
M. Meddeber
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