Placeholder

Rubrique Actualités

Présidentielle L’instance de Charfi à l’épreuve du terrain

Photo : Samir Sid
Photo : Samir Sid
Le processus devant permettre à l’Autorité nationale indépendante des élections d’être présente au niveau local se poursuit. L’accueil froid qui lui est réservé dans certaines wilayas n’entame pas la volonté de ses membres. Jusqu’au 25 octobre, le siège de ladite instance pourra continuer à recevoir les candidats à la candidature.
Nawal Imès - Alger (Le Soir) - Ni le rejet par la rue des élections ni encore moins le manque d’enthousiasme au niveau local ne semblent freiner la volonté de l’Autorité nationale des élections de parachever l’installation de ses antennes au niveau local. Après le refus de certains présidents d’APC de faciliter la tâche aux membres de l’instance, c’est la composante même de ses commissions de wilayas qui a suscité des interrogations.
Les responsables de l’ANIE assurent que les critères pour le choix des personnes sont clairement définis et ne devraient pas permettre l’installation de personnes au-dessus de tout soupçon.
Parallèlement à la structuration au niveau local, l’ANIE continue de recevoir, au niveau de son siège, les candidats à la candidature. Un ballet qui devrait se poursuivre jusqu’au 25 octobre prochain, date de la clôture de la phase de retrait des formulaires.
Selon le dernier décompte établi par l’autorité, 139 postulants, dont 5 femmes, ont déjà formulé le vœu d’accéder à la magistrature suprême, en procédant au retrait des formulaires de souscription de parrainages. Le porte-parole de l’ANIE assure que, jusque-là, l’ensemble des prétendants qui ont procédé au retrait des formulaires de souscription remplissent toutes les conditions de principe, à savoir la nationalité algérienne, le diplôme universitaire et l’âge légal de 40 ans. Cependant, aucun de ces postulants n’a pour le moment officiellement saisi l’autorité pour un dépôt de dossier qui devrait intervenir suite à un rendez-vous fixé par l’autorité à chacun des prétendants. Ces derniers sont certainement encore en train de collecter les signatures exigées. Pas tous, cependant, puisque sur les 139 candidats à la candidature, très peu font figure de candidats sérieux.
De nombreux candidats à la candidature ne retirent les formulaires que pour faire le buzz avant de disparaître dans la nature. Les autres qui auront réussi le test de la collecte des signataires devront attendre le verdict de l’autorité, puis du Conseil constitutionnel.
Les formulaires doivent être passés au peigne fin avant d’être validés et que les candidats à la candidature aient le statut de candidat officiel à la présidentielle.
N. I.

Placeholder

Multimédia

Plus

Placeholder