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Selon la présidente de l’UPIAM L’intégration dans l’industrie automobile ne dépasse pas les 5%»

En collaboration avec la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) Seybouse de Annaba, l’Union professionnelle de l’industrie automobile et mécanique (Upiam) a organisé hier à Annaba les deuxièmes assises de l’industrie portant sur la thème : « Métallurgie, mécanique et verre ». Intervenant après le lancement dernièrement à Sétif de la filière « plastique et caoutchouc », la rencontre de Annaba n’a pas drainé beaucoup de monde. Elle a tout de même permis à la dizaine d’opérateurs présents d’évoquer leurs attentes et les problèmes qu’ils rencontrent dans l’homologation et l’intégration locale aux constructeurs automobiles.
Ainsi, il a été fait état d’une attente dépassant, des fois, les quatre années pour être homologués. Une durée estimée trop longue par le president de la CCI Seybouse de Annaba. Mais l’exigence du standard de qualité du produit requiert ce temps, dira un intervenant. il reste nécessaire, selon un autre.
Un représentant de l’entreprise Ferrovial basée à Laâllelig (Annaba) a relevé la disponibilité de nombre de pièces forgées qui peuvent intéresser les constructeurs automobiles. C’est le cas également d’une unité disposant d’un laminoir à chaud dont les produits (cornières, fer plat…) seront disponibles dans moins d’une quinzaine de jour, et qui est à la recherche de clients potentiels.
Un représentant de la SNVI a évoqué les efforts de son entreprise pour une intégration qui est en développement continu dans ses produits (camions et bus). Elle a déjà permis l’homologation de 5 sous-traitants et 25 autres sont en cours, révèlera-t-il.
Dans sa présentation du comité de filière spécifique à la région de Annaba dans le but d’améliorer le réseau des sous-traitants, la présidente de l’Upiam, Latifa Turki Liot, a détaillé le rôle du comité de filière, les missions et le planning qui y participent. Contairement aux idées avancées ici et là quantifiant le taux d’intégration entre 30 et 40%, elle précisera avec assurance que ce taux ne dépasse pas en vérité les 4 à 5%. D’où, indiquera-t-elle, il reste beaucoup à faire pour arriver à ce taux.
Pour appuyer ses dires, elle citera les dernières déclarations du ministre de l’Industrie estimant que la premiere voiture entièrement intégrée en Algérie ne verra pas le jour avant 20 ou même 30 ans. le représentant de l’Andi, Salim Branki, évoquera le rôle des laboratoires universitaires dans la contribution d’amélioration de la qualité des produits des sous-traitants.
Pour sa part, le Pr Djeghaba vice-président de l’ADPE, avancera la nécessité d’un dénominateur commun entre l’université et les opérateurs. Les résultats de ces travaux et le contenu du contrat de filière feront l’objet d’une présentation en plénière lors de la clôture des assises le 19 décembre courant à Alger, a fait savoir la présidente de l’Upiam.
A. Bouacha

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