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ELLE MAINTIENT SON NIVEAU DE PRODUCTION ET RÉPOND À TRUMP : «L’Opep n’est pas une organisation politique»

C’est à partir d’Alger que l’Opep réagit à la dernière sortie de Trump. L’Opep n’est pas une organisation politique et n’a pas pour vocation de subir des pressions politiques. C’est le président de la conférence de ladite organisation qui a réagi. L’organisation a décidé de maintenir son niveau de production actuel reportant toute décision à décembre prochain.
Nawal Imés - Alger (Le Soir) - Le président de la conférence de l’Opep répond au président américain : «L’Opep n’est pas une organisation politique et n’est pas concerné par les pressions politiques.» Souaheil Mohamed El Mazraoui répond ainsi de manière indirecte aux récentes injonctions du président américain. Il s’exprimait au moment où pays membres et non-membres de l’Opep étaient réunis à Alger dans un contexte fait de tensions entre Washington et Téhéran. L’ombre des sanctions qui pèsent sur l’Iran a plané sur la réunion d’Alger. Le ministre iranien du pétrole qui a d’ailleurs brillé par son absence faisait hier des déclarations appelant les pays membres de l’Opep à ne pas céder aux injonctions américaines. Dés les premières heures de la réunion, des informations insistantes faisaient état de l’impossibilité de discuter de la redistribution du quota de l’Iran. «Pas à l’ordre du jour», expliquaient de nombreux participants. Pas de décision non plus au sujet d’une quelconque augmentation ou diminution de la production de pétrole. L’opep reste au même niveau de production. Les pays membres restent mobilisés pour faire face à toute défaillance émanant d’un pays membre. L’équilibre des marchés est assuré par l’actuel niveau de production assurent-ils. L'accord auquel sont arrivés les participants s'inscrit dans la continuité de l'Accord d'Alger. Stabilité du marché et solidarité entre membres auront été les maitres-mots de la réunion du comité ministériel de suivi Opepnon- Opep. L’Algérie, la Russie et l’Arabie Saoudite ont parlé d’une même voix, appelant à œuvrer à stabiliser les marchés aussi bien en terme de prix mais également en terme d’offre. Il ne s’agit pas d’inonder le marché mais d’assurer un prix qui puisse convenir aussi bien aux producteurs qu’aux consommateurs. Le ministre algérien de l’Energie qui ouvrait hier les travaux du comité ministériel Opep et non-Opep a d’emblée donné le ton affirmant qu’il était «dans l’intérêt des producteurs, de l’industrie pétrolière et des consommateurs de capitaliser les effets de l’Accord d’Alger et d’assurer une transition souple afin de ne pas déstabiliser le retour en cours à l’équilibre du marché». Mustapha Guitouni plaide pour un dialogue permanent entre les pays membres et non-membres de l’Opep mais également avec les consommateurs. Un point de vue partagé par le ministre saoudien et non moins président dudit comité. Khalid Al Falih estime important de rester «prudent» et «attentif » à tout ce qui pourrait à moyen terme perturber le marché. Toute déstabilisation, avertit-il, pourrait avoir des conséquences à long terme. Le ministre saoudien se dit confiant en les mécanismes de l’Opep en dépit de l’instabilité des sept derniers mois. Les efforts fournis en dépit des perturbations ont porté leurs fruits dit-il, ajoutant qu’il restait confiant en la capacité de l’organisation à stabiliser le marché en dépit de la complexité de l’économie mondiale. Seule l’anticipation de l’offre et de la demande peut redonner confiance aux consommateurs. Cette confiance, couplée à une offre suffisante, est en mesure d’éviter les incertitudes. Seule une «action collective» permettra de stabiliser les marchés avant la réunion de l’Opep en décembre prochain. Moins confiant, le ministre russe du pétrole s’est demandé ce qui attendait le marché dans l’avenir car, dit-il, les défis sont nombreux et seule la solidarité et la responsabilité de tous seraient en mesure de préserver le marché. Alexandre Novak dit faire confiance à l’Accord d’Alger mais mise surtout sur une plus grande confiance entre membres. Le président de la conférence de l’Opep a rappelé quant à lui que les cinq dernières années avaient été celles du doute mais qu’actuellement il y avait «grand espoir» pour sauvegarder la stabilité du marché sans pour autant inonder le marché de pétrole. Les défis sont grands, dit-il, et la porte reste ouverte à d’autres pays qui voudraient rejoindre l’organisation. Tout aussi confiant, le secrétaire général de l’Opep, Sanussi Barkindo, a rappelé qu’en 2016 une nouvelle page avait été ouverte avec l’Accord d’Alger mais que la période actuelle était charnière et méritait une plus profonde réflexion.
N. I.

 

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