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RECENSEMENT GÉNÉRAL DE LA POPULATION L’outil informatique à la rescousse

Le recensement général de la population est attendu pour l’année 2022. Une opération qui verra, pour la première fois, l’introduction de l’outil informatique. Pour ce faire, presque 60 000 tablettes numériques seront utilisées lors de cette grande opération pour assurer des chiffres fiables et sûrs. Ce recensement demeure une source d’informations très importante pour les utilisateurs des statistiques.
Rym Nasri - Alger (Le Soir) - Après une absence de 14 ans, le recensement général de la population sera enfin effectué en Algérie durant cette année. Cette version 2022 mettra à contribution un outil informatique performant. Des tablettes numériques, préalablement programmées pour cette mission, seront ainsi utilisées par les enquêteurs.
Une opération que le professeur des universités et spécialiste des questions de développement, Azzedine Belkacem-Nacer, qualifie d’ailleurs, d’«innovante».
«Presque 60 000 tablettes numériques seront utilisées lors du recensement de 2022. Cela nous change des registres traditionnels utilisés auparavant et permettra d’avoir une meilleure fiabilisation, un traitement plus rapide afin de pouvoir disposer des résultats attendus», a-t-il dit, hier, sur les ondes de la Radio Chaîne 3.
Rappelant que seuls cinq recensements généraux de la population ont été réalisés depuis l’indépendance, il précise que le tout dernier remonte à 2008. «Nous l’attendions depuis longtemps puisqu’il s’agit d’un levier important de toutes les politiques publiques et de prévision d’un ensemble d’actions qui portent sur la dimension économique, sociale, environnementale, culturelle…», affirme-t-il.
L’expert souligne ainsi le caractère «lourd» de cette opération avant de détailler : «Le recensement est une enquête approfondie et exhaustive qui permet d’arrêter le nombre de la population et toutes les statistiques qui définissent les tranches d’âge, les sexes, les catégories professionnelles, les lieux de résidence, et tous les autres aspects qui concernent les ménages.»
Et de poursuivre : «Le recensement est intéressant parce qu’il permet d’avoir une idée sur le parc logement dans toute son étendue : consistance du logement, type de logement, dimension urbaine, mais aussi sur les conditions de vie : taux de raccordement à l’eau potable et à l’électricité, aspects relatifs à l’assainissement et tout ce qui permet de situer le niveau de vie des citoyens.»
Pour lui, le recensement général de la population est «une mine d’or». «C’est une source d’informations très importante qui permet à tout un chacun de soutirer des données, notamment pour les économistes, les sociologues, les psychologues, les anthropologues…», explique-t-il encore.
L’invité de la Radio nationale rappelle, en outre, le rôle important de l’Office national des statistiques (ONS) et du Conseil national des statistiques (CNS) qui constituent, selon lui, les principaux instruments du système national d’information statistique.
«L’ONS, qui a été créé en 1982, est l’organe qui permet de disposer de toute l’information statistique nationale.
Il veille à l’élaboration, la disponibilité et la diffusion d’informations fiables, régulières et adaptées aux besoins des différents agents économiques. Sa mission est de consolider l’ensemble des données de la Nation et prend en charge la construction de certains indices particuliers et les principaux agrégats de la Nation», fait-il savoir.
Il estime, à cet effet, que l’ONS doit disposer des moyens nécessaires pour mener à terme sa mission. «J’espère que tous les statisticiens des institutions nationales soient affiliés à l’ONS afin de pouvoir définir une politique et disposer d’une bonne harmonisation des actions et d’une cohérence des chiffres», dit-il.
Créé durant les années 1990 et réactivé en 2008, le Conseil national des statistiques demeure, pour Azzedine Belkacem-Nacer, l’instance suprême de coordination et de concertation entre l’ensemble des producteurs et utilisateurs de l’information statistique.
Selon lui, le système statistique algérien manque d’outils lui permettant d’entretenir les enquêtes réalisées. «Il est temps de donner force de loi aux délibérations du CNS.
C’est un organe consultatif auquel nous devons accorder beaucoup d’importance», estime-t-il.
Ry. N.

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