Les hirakistes de la wilaya de Boumerdès abordent la
seconde année du mouvement citoyen et des revendications qu’ils portent
avec la même détermination qu’au début de la révolution citoyenne et un
peu plus d’expérience politique.
A l’extrême est de la wilaya de Boumerdès, les Dellyssois ont entamé la 54e Silmiya, plus nombreux que les semaines passées, attestent les observateurs locaux. Ils ont repris les slogans conçus à partir de la vision et des revendications du Hirak. Bien entendu, le slogan « Doula madania machi askaria ! » a la primauté.
Comme à chaque marche, ils ont exigé la libération sans conditions des détenus d’opinion. Ils n’ont pas manqué de fustiger certains médias officiels ou privés qui ,selon eux, font du travail de sape, notamment chez les personnes d’un certain âge, moins politisées et qui ont leurs habitudes bien ancrées dans leurs mémoires. « Nous sommes conscients que le Hirak a arraché des acquis mais il faut être calme, patient et persévérant car il reste beaucoup de choses à arracher , notamment la rupture avec ce système qui a mené le pays à la ruine. ». C’est le bilan que fait un manifestant de toutes les marches à Dellys.
A Bordj-Menaïel, la grande marche du vendredi a été précédée par celle de jeudi en début de soirée. Celle du jeudi a été dédiée à Hamadache Abdelhamid, 57 ans, professeur de physique retraité et syndicaliste. Il a été arrêté par la police vendredi passé au niveau de la Grande-Poste, à Alger. Selon son fils, après avoir été gardé au secret dans un commissariat de police à Alger, en cours de semaine, il a été placé sous mandat de dépôt pour attroupement non armé.
Le cortège des marcheurs de cette 54e Silmiya, après avoir accompli l’itinéraire habituel en scandant les slogans du Hirak sans omettre de faire allusion au récent procès de Kamel El Bouchi et ses acolytes, a fait un détour chez la famille Hamadache afin de lui apporter le soutien moral. D’ailleurs, une autre marche est prévue aujourd’hui, samedi, après la prière du maghreb pour exiger sa libération.
A Boumerdès ,en plus de la marche du vendredi, les débats au sein du Hirak sont intenses. Un activiste de la ville du chef-lieu de la wilaya nous résume très brièvement la situation. « Notre premier souci dans l’immédiat, c’est de renforcer la présence des manifestants au chef-lieu de la wilaya qui est une vitrine d’une région importante. Il faut que Boumerdès émerge et sorte quelque peu de l’isolement car elle est située entre deux pôles politiques importants ,que sont la capitale et Tizi-Ouzou. » Seconde inquiétude du Hirak dans sa globalité : « Ne pas s’impatienter. Construire une alternative au système qui a ruiné le pays dans l’unité, la persévérance et le calme. Éviter les détails qui divisent et les débats stériles. Le Hirak a besoin de toutes les bonnes volontés et de leur engagement. »
Abachi L.
A l’extrême est de la wilaya de Boumerdès, les Dellyssois ont entamé la 54e Silmiya, plus nombreux que les semaines passées, attestent les observateurs locaux. Ils ont repris les slogans conçus à partir de la vision et des revendications du Hirak. Bien entendu, le slogan « Doula madania machi askaria ! » a la primauté.
Comme à chaque marche, ils ont exigé la libération sans conditions des détenus d’opinion. Ils n’ont pas manqué de fustiger certains médias officiels ou privés qui ,selon eux, font du travail de sape, notamment chez les personnes d’un certain âge, moins politisées et qui ont leurs habitudes bien ancrées dans leurs mémoires. « Nous sommes conscients que le Hirak a arraché des acquis mais il faut être calme, patient et persévérant car il reste beaucoup de choses à arracher , notamment la rupture avec ce système qui a mené le pays à la ruine. ». C’est le bilan que fait un manifestant de toutes les marches à Dellys.
A Bordj-Menaïel, la grande marche du vendredi a été précédée par celle de jeudi en début de soirée. Celle du jeudi a été dédiée à Hamadache Abdelhamid, 57 ans, professeur de physique retraité et syndicaliste. Il a été arrêté par la police vendredi passé au niveau de la Grande-Poste, à Alger. Selon son fils, après avoir été gardé au secret dans un commissariat de police à Alger, en cours de semaine, il a été placé sous mandat de dépôt pour attroupement non armé.
Le cortège des marcheurs de cette 54e Silmiya, après avoir accompli l’itinéraire habituel en scandant les slogans du Hirak sans omettre de faire allusion au récent procès de Kamel El Bouchi et ses acolytes, a fait un détour chez la famille Hamadache afin de lui apporter le soutien moral. D’ailleurs, une autre marche est prévue aujourd’hui, samedi, après la prière du maghreb pour exiger sa libération.
A Boumerdès ,en plus de la marche du vendredi, les débats au sein du Hirak sont intenses. Un activiste de la ville du chef-lieu de la wilaya nous résume très brièvement la situation. « Notre premier souci dans l’immédiat, c’est de renforcer la présence des manifestants au chef-lieu de la wilaya qui est une vitrine d’une région importante. Il faut que Boumerdès émerge et sorte quelque peu de l’isolement car elle est située entre deux pôles politiques importants ,que sont la capitale et Tizi-Ouzou. » Seconde inquiétude du Hirak dans sa globalité : « Ne pas s’impatienter. Construire une alternative au système qui a ruiné le pays dans l’unité, la persévérance et le calme. Éviter les détails qui divisent et les débats stériles. Le Hirak a besoin de toutes les bonnes volontés et de leur engagement. »
Abachi L.
