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Éducation Mise en place d’une matrice nationale des niveaux de compétences

Le ministère de l’Education nationale dit avoir identifié ses attentes par rapport à la population scolaire. Suite à quoi, ce département a mis en place une matrice nationale des niveaux de compétences. Le personnel éducatif peut désormais identifier l’évolution des compétences d’un élève sur un horizon lointain.  

Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - Le ministère de l’Education voit loin et dit avoir tracé une visibilité en termes d’horizons d’attentes. Ainsi, en termes de compétences des élèves, le département de Nouria Benghabrit a mis sur place une stratégie lui permettant d’identifier l’évolution des niveaux de compétences. Plus explicite, Farid Benramdane, conseiller de la ministre de l’Education, a indiqué que, par exemple, «vous avez un enfant en 1re année primaire et 4e année primaire en mathématiques, vous savez quel sera son niveau en mathématique en 4e année moyenne, et ce que sera son niveau en 2e année secondaire». S’exprimant sur les ondes de la Radio nationale Chaîne 3,  M. Benramdane a indiqué que le ministère de l’Education sait désormais ce qu’il attend de la population scolaire en termes de qualifications scientifiques et techniques. Ces attentes, dit-il, ont été identifiées par rapport à des standards nationaux et internationaux. Et le ministère de l’Education n’a pas démarré du vide, souligne l’invité de la rédaction. 
Ce département est arrivé à ce stade de maîtrise et de visibilité suite à plusieurs évaluations nationales et internationales. «Nous avons évalué un demi-million de productions d’erreurs des élèves, ce qui n’est pas rien, et d’ailleurs nous avons constaté que 20% des erreurs sont des erreurs accumulées depuis la première année et la deuxième année primaire, et nous avons travaillé sur une consultation nationale sur plus de 300 000 enseignants sur la manière d’évaluer», a rappelé M. Benramdane qui a indiqué également que l’Algérie a mis en place un référentiel pour mettre à niveau l’école algérienne par rapport à un niveau d’exigence internationale. Par ailleurs, le conseiller de la ministre de l’Education a indiqué que l’école algérienne doit assurer le sous-qualitatif. Soit comment passer d’un système basé sur le contenu de la mémorisation et de l’encyclopédisme à un système basé sur la maîtrise d’opérations comminutives. L’Algérie, dit-il, a réussi à assurer la scolarisation de plus de 98% des enfants. Aujourd’hui, dit-il, le défi, c’est de passer à une école de qualité qui doit répondre à des fondamentaux qui sont la pensée scientifique, l’algérianité et la citoyenneté.  Par ailleurs, l’invité de la radio a rappelé que le ministère de l’Education organise un concours professionnel interne pour la promotion des enseignants des trois paliers. 40 894 postes pour l’accès aux grades de professeur principal et professeur formateur sont ouverts dont 16 353 postes dans le cycle primaire, 11 751 dans le cycle moyen et 12 790 au secondaire.
Le concours est fixé au 15 janvier prochain et les inscriptions ont démarré hier.
S. A.

 

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