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La candidature d’Ali Ghediri divise Mouwatana au bord de l’implosion ?

Le candidat indépendant à la présidentielle du 18 avril prochain, le général-major à la retraite Ali Ghediri, provoque des tensions entre Zoubida Assoul et Soufiane Djilali qui voit d’un mauvais œil la décision de la présidente de l’UPC de soutenir la candidature du général-major à la retraite.
Avec le ralliement de Zoubida Assoul à Ali Ghediri, peut-on parler de l’implosion de Mouwatana ? Tout porte à le croire si l’on considère les dernières déclarations de Djilali Soufiane qui a appelé à tenir une réunion dans les prochains jours pour procéder au remplacement de Mme Assoul comme coordinatrice et porte-parole du mouvement.
Un appel que l’intéressée veut ignorer en défendant son choix de soutenir un candidat et de continuer à être la porte-parole d’un mouvement citoyen sauf si «les 76 membres de la coordination du mouvement décident à l’unanimité de me retirer la confiance qu’ils m’ont accordée», a-t-elle laissé entendre.
Ainsi, le soutien de la présidente du parti de l’Union pour le progrès et le changement (UPC), au candidat à la candidature, Ali Ghediri, a suscité un véritable malaise au sein du mouvement Mouwatana qui, depuis son lancement le 26 mai dernier, donnait l’image d’un groupe soudé autour d’un seul objectif : maintenir la pression contre le 5e mandat. Avec cette nouvelle position de la porte-parole du mouvement, la divergence s’est creusée et le courant ne semble plus passer avec le président de Jil Jadid, Soufiane Djilali.
Le malaise risque de se propager si d’autres figures du mouvement auront à choisir également un autre candidat. Ghediri ou autre, c’est une question de principe car «si l’on cautionne la candidature d’un X candidat, cela veut dire qu’on va participer à cette élection présidentielle qui portera Bouteflika à un 5e mandat au cas où il annoncera sa candidature», a-ton expliqué.
En tout cas, pour Soufiane Djilali, les choses semblent être claires, le soutien d’une éventuelle candidature ne rime pas avec les principes du mouvement Mouwatana, lui, qui avait précisé lors du forum hebdomadaire du quotidien Liberté : «Personnellement, si je prends la décision de soutenir un candidat, je prendrai mes responsabilités et je céderai ma place de coordinateur de Mouwatana» car «jamais il n’a été question de soutenir un candidat. On n’est pas obligé d’être un comité de soutien», avait-il ajouté. Mais Assoul a tenu à faire la distinction entre son engagement dans le mouvement Mouwatana, et ses actions au sein de son parti «l’UPC est un parti agréé et ses positons sont soumises à l’approbation de ses militants», a-t-elle expliqué.
Dans un communiqué publié, l’UPC a mis en avant «la concordance» des visions entre l’UPC et le candidat indépendant Ali Ghediri «sur les voies et moyens pour concrétiser la rupture avec le système en place». Une démarche qui, si l’on croit des sources proches du mouvement, encourage d’autres membres du mouvement à la suivre.
Les jours prochains seront déterminants pour Mouwatana dont une partie des animateurs penchent désormais plus pour l’option de faire barrage au 5e mandat annoncé, non pas par le boycott, mais par le soutien à la candidature qui peut le plus l’empêcher dans les urnes, à savoir celle de Ali Ghediri.
Ilhem Tir
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