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Inculpée dans deux affaires de justice Naïma Salhi en liberté provisoire

Naïma Salhi a été placée en liberté provisoire pour avoir tenu des propos particulièrement virulents durant les derniers événements qu’a traversés le pays, apprend-on de sources proches du dossier. Deux affaires de justice dans lesquelles elle se trouve incriminée seront, d’autre part, examinées avant la fin de cette semaine.
La décision de placer en liberté provisoire l’ex-députée qui a tant fait parler d’elle a été prise il y a plus d’une semaine par une juge du tribunal de Chéraga après audition dans le fond de la mise en cause. Cette mesure laisse la prévenue libre de ses mouvements, contrairement au contrôle judiciaire qui implique un retrait de tous les documents de voyage et astreint le mis en cause à signer régulièrement un procès-verbal devant le juge qui a pris cette décision.
Naïma Salhi a été inculpée pour propos diffamatoires et dénonciation calomnieuse à l’encontre d’un citoyen qui a juré de ne pas se laisser faire. Il s’agit de Mourad Amiri, cadre en informatique au ministère de l’Intérieur, qui a fait grand bruit de ses déboires après avoir été ciblé publiquement par Naïma Salhi en raison de ses posts pro-Hirak sur sa page Facebook. Elle a aussi appelé les responsables de cette époque à chasser le concerné du ministère en question. L’affaire a pris de l’ampleur et alerté Nourredine Bédoui qui avait suspendu le cadre en raison de sa sympathie affichée pour le Hirak. Une plainte a été également déposée à son encontre et elle s’est soldée par sa condamnation à six mois de prison ferme avant d’être revue à une année de prison avec sursis. Mourad Amiri a, de son côté, déposé plainte contre Naïma Salhi et l’affaire a été prise en charge au niveau du tribunal de Chéraga. L’ex-députée a été auditionnée deux fois par une juge qui l’a inculpée et placée en liberté provisoire. Ses avocats ont introduit un appel qui sera examiné ce mercredi 10 février par la chambre d’accusation de Tipasa.
Avant cette date, la mise en cause devra cependant comparaître dans une tout autre affaire qui se trouve également entre les mains des magistrats du tribunal de Chéraga. Le dossier concerne une plainte déposée il y a deux ans par trois avocats pour «incitation à la haine raciale» et «appel au meurtre de citoyens de la région de Kabylie». En novembre dernier, les trois avocats avaient annoncé avoir reçu une convocation pour être entendus par le juge d’instruction.
Des sources proches du dossier affirment que Naïma Salhi sera, quant à elle, auditionnée dans le fond avant mercredi. Le tribunal de Chéraga a retenu à son encontre une lourde charge : «Atteinte à l’unité nationale.»
Abla Chérif
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