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Première sortie officielle du général-major Saïd Chengriha : «Nous ferons face à quiconque tente de porter atteinte à la souveraineté nationale»

Le nouveau chef d’état-major par intérim de l’Armée nationale populaire, le général-major Saïd Chenegriha, a effectué, hier lundi, sa première sortie officielle depuis sa nomination, le lundi 23 décembre, en remplacement du défunt Ahmed Gaïd Salah. Il a choisi, pour cette première activité, de réunir les cadres de l’institution au niveau du siège du ministère de la Défense nationale.
Kamel Amarni - Alger (Le Soir) - Intervenant au lendemain de l’expiration de la semaine de deuil national observé par les militaires en hommage au défunt Ahmed Gaïd Salah, cette réunion a regroupé, en effet, autour du nouveau patron de l’état-major, le secrétaire général du ministère de la Défense, les commandants des Forces, les chefs des départements du MDN et de l’état-major de l’ANP, les directeurs centraux et les chefs de bureaux. Pour sa première sortie publique, le successeur de Gaïd Salah tenait à rappeler le rôle central et décisif joué par l’institution pour surpasser la crise politique sans précédent qui a frappé le pays et réitérera les positions cardinales et immuables de l’ANP s’agissant de la légitimité constitutionnelle et de la défense des institutions, des personnes et des biens ainsi que de l’unité et du territoire nationaux. Le général-major Saïd Chengriha dira ainsi, à ce propos : «Nous avons traversé aux côtés de notre peuple, au cours de cette dernière période de notre histoire contemporaine, une étape sensible à travers laquelle notre pays a fait face à un dangereux complot qui visait la stabilité de l’Algérie et les fondements de l’Etat, ainsi que la neutralisation de ses institutions constitutionnelles, pour l’entraîner dans le bourbier du chaos et de la violence.» Comme ne cessait de le répéter son prédécesseur, le patron de l’état-major de l’ANP ajoutera que, «toutefois, le Haut Commandement de l’Armée nationale populaire, qui a pris conscience de l’ampleur de ce complot, a su gérer cette phase avec sagesse et clairvoyance, à travers l’accompagnement et la protection des marches pacifiques, sans qu’aucune goutte de sang soit versée, en sus de l’accompagnement des institutions de l’Etat de manière à leur permettre d’accomplir leurs missions dans les meilleures conditions ainsi que la détermination à rester dans la légitimité constitutionnelle et à faire face à quiconque tente de porter atteinte à l’unité nationale.» Dès le début de la crise, l’armée avait pesé de tout son poids, en outre, pour permettre la tenue de l’élection présidentielle et pour éviter au pays de sombrer dans un processus de transition fatalement suicidaire. «L’Armée nationale populaire, dira son nouveau chef d’état-major, a contribué, aux côtés des services de sécurité, à la réussite de l’organisation d’élection présidentielle libre, honnête et transparente, et à la sécurisation du processus électoral dans un climat de quiétude et de sécurité.» Et au général-major de mettre en garde : «Dans ce sillage, nous réaffirmons que nous resterons mobilisés au service de la patrie et nous ne dévierons jamais de nos engagements constitutionnels, quelles que soient les circonstances. Et nous ferons toujours face aux ennemis de la patrie et à quiconque tente de porter atteinte à notre souveraineté nationale.» Cette mise en garde de l’armée est d’autant plus d’actualité que, depuis quelques jours, la situation dans la région, notamment en Libye, connaît d’inquiétants développements. Comme l’atteste d’ailleurs la réunion du Haut Conseil de sécurité convoquée jeudi dernier par le Président Abdelmadjid Tebboune.
K. A.

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