Sous une chaleur caniculaire, où le mercure a frôlé
les 40° Celsius, les Sétifiens, portés par la ferveur populaire, étaient
toujours déterminés à en finir avec le régime et ses symboles. Ainsi, la
ville de Sétif a vécu hier son 19e vendredi du mouvement populaire avec
un important rassemblement devant le siège de la wilaya.
Les manifestations d’hier à Sétif étaient encadrées par un impressionnant dispositif policier, contrairement aux vendredis précédents où la présence policière était très discrète. Plusieurs véhicules de police et des dizaines d’agents en uniformes et en civil avaient pris position tout au long du grand boulevard où se déroulait la manifestation.
Un dispositif sécuritaire exceptionnel en ce 19e acte de mouvement populaire et qui a failli mettre le feu aux poudres et dégénérer lorsqu’un officier de police en civil s’en est pris à un manifestant qui scandait des slogans hostiles au chef de l’état-major de l’armée, le général major Gaïd Salah. Il a fallu l’intervention de plusieurs sages pour faire baisser la tension et calmer les esprits des uns et des autres.
Hier, les slogans chantés, les pancartes brandies et les banderoles déployées visaient plus particulièrement le chef des armées. Très remontés contre le militaire qui continue à s’accrocher à sa propre feuille de route et d’ignorer les revendications de tout un peuple, les Sétifiens n’ont cessé de réclamer son départ. Le départ de celui qui veut «diviser le peuple», en ordonnant l’arrestation de toute personne brandissant tout emblème autre que l’emblème national.
«Ne nous détournez pas de nos revendications avec l’emblème amazigh, nous sommes tous Algériens unis», peut-on lire sur plusieurs pancartes.
Les manifestants ont exigé, comme d’habitude, la démocratie et l’instauration d’un Etat de droit. «Ce peuple ne veut plus encore de pouvoir militaire», ont scandé les Sétifiens.
La prise de conscience des manifestants est aujourd’hui telle qu’ils ne voudraient aucunement laisser filer l’occasion de démanteler le régime actuel et ses résidus. «Nous n’abandonnerons jamais, et ce, jusqu’au départ définitif du «gang» qui s’est accaparé le pouvoir et pillé les richesses du pays», promettent les Sétifiens.
Imed Sellami
Les manifestations d’hier à Sétif étaient encadrées par un impressionnant dispositif policier, contrairement aux vendredis précédents où la présence policière était très discrète. Plusieurs véhicules de police et des dizaines d’agents en uniformes et en civil avaient pris position tout au long du grand boulevard où se déroulait la manifestation.
Un dispositif sécuritaire exceptionnel en ce 19e acte de mouvement populaire et qui a failli mettre le feu aux poudres et dégénérer lorsqu’un officier de police en civil s’en est pris à un manifestant qui scandait des slogans hostiles au chef de l’état-major de l’armée, le général major Gaïd Salah. Il a fallu l’intervention de plusieurs sages pour faire baisser la tension et calmer les esprits des uns et des autres.
Hier, les slogans chantés, les pancartes brandies et les banderoles déployées visaient plus particulièrement le chef des armées. Très remontés contre le militaire qui continue à s’accrocher à sa propre feuille de route et d’ignorer les revendications de tout un peuple, les Sétifiens n’ont cessé de réclamer son départ. Le départ de celui qui veut «diviser le peuple», en ordonnant l’arrestation de toute personne brandissant tout emblème autre que l’emblème national.
«Ne nous détournez pas de nos revendications avec l’emblème amazigh, nous sommes tous Algériens unis», peut-on lire sur plusieurs pancartes.
Les manifestants ont exigé, comme d’habitude, la démocratie et l’instauration d’un Etat de droit. «Ce peuple ne veut plus encore de pouvoir militaire», ont scandé les Sétifiens.
La prise de conscience des manifestants est aujourd’hui telle qu’ils ne voudraient aucunement laisser filer l’occasion de démanteler le régime actuel et ses résidus. «Nous n’abandonnerons jamais, et ce, jusqu’au départ définitif du «gang» qui s’est accaparé le pouvoir et pillé les richesses du pays», promettent les Sétifiens.
Imed Sellami
