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Noureddine Bedoui réitère la position de l’Algérie : «Nous n’accepterons jamais de centres pour migrants clandestins»

Le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Noureddine Bedoui, a réaffirmé, hier, la position officielle de l’Algérie par rapport à la gestion du nouveau phénomène de l’immigration clandestine. «L’Algérie n’acceptera pas l’implantation, sur son territoire, de centres pour migrants clandestins», dira, en effet, Bedoui, dans une courte déclaration à la presse en marge de la 6e session du comité bilatéral frontalier algéro-nigérian qui se tient au Centre international des conférences à Club-des-Pins les 15 et 16 juillet en cours.
Kamel Amarni - Alger (Le Soir) - L’Algérie, qui est particulièrement ciblée depuis quelques semaines par de nombreuses déclarations ou des rapports émanant de divers organismes, l’accusant, à tort, de «mauvais traitement» de migrants clandestins provenant des pays du Sahel et de l’Afrique subsaharienne, ne semble nullement impressionnée par ce genre de pressions. «Je pense que nous avons été très clairs à ce sujet.
La position algérienne est connue car elle a été clairement exprimée par le ministre des Affaires étrangères en juin dernier», dira, à ce propos, Noureddine Bedoui. L’Algérie, expliquait en substance Abdelkader Messahel, est en train de subir ce phénomène de la migration clandestine au même titre que les pays de la rive sud de la Méditerranée. «Nous procédons à des reconductions, mais nous le faisons selon des arrangements que nous avons avec les pays voisins», précisait Messahel.
Hier, Bedoui ajoutait que «nous (l’Algérie, Ndlr) déployons beaucoup de moyens et nous prenons beaucoup de mesures dans un cadre humanitaire conforme aux valeurs universelles et internationales». Cette question de la migration clandestine constitue, d’ailleurs, l’un des points les plus importants de cette sixième session du comité bilatéral frontalier algéro-nigérian que Bedoui copréside depuis hier avec son homologue du Niger, le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, Mohamed Bazoum.
Institué depuis 1997, ce comité s’occupe des conditions complexes des populations vivant des deux côtés des très longues frontières algéro-nigérianes qui s’étendent sur plus de 950 km. De même que de coordonner les efforts entre les deux pays dans la lutte contre les fléaux qui infestent ces larges étendues du désert, très propices aux différents trafics en tous genres (drogues, armes, etc.) et, bien sûr, le terrorisme.
L’Algérie, qui entretient de très bonnes relations avec ce pays voisin, aux ressources modestes, n’ignore pas que l’amélioration des conditions de vie au Niger est l’une des clés de la stabilisation de toute la région. Outre plusieurs projets dans le domaine des travaux publics et de l’hydraulique réalisés avec l’aide de l’Algérie, le ministre nigérian évoquera, également, les bourses d’études qu’accorde l’Algérie aux étudiants de son pays, des aides alimentaires, des fournitures scolaires, etc., accordées, également, aux habitants des régions frontalières dont les conditions sont des plus précaires.
Le comité bilatéral frontalier a entamé ses travaux, après la séance d’ouverture officielle, à huis clos. Deux groupes de travail avaient été installés à l’effet de concrétiser les points convenus entre les deux parties.
L’un s’occupant des questions liées à la sécurité et l’autre du volet de la coopération et du développement
K. A.

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