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ÉDUCATION Nouvelle grève de l’Intersyndicale

Cinq syndicats débrayent aujourd’hui et demain. Photo Sami Sid
Cinq syndicats débrayent aujourd’hui et demain. Photo Sami Sid

Cinq syndicats réunis sous la houlette de l’Intersyndicale de l’éducation débrayent aujourd’hui et demain. Le Snapest, le Cela, l’Unpef, le Satef et le SNTE, ayant rencontré la veille la ministre de l’Education, sont ressortis de la réunion avec la conviction de maintenir le mouvement de protestation.
Nawal Imès- Alger (Le Soir) - Alors que la grève illimitée initiée par le Cnapeste se poursuit, cinq syndicats du secteur de l’éducation débrayent. A l’appel de l’Intersyndicale de l’éducation, le Snapest, le Cela, l’Unpef, le Satef et le SNTE appellent leurs bases à se mobiliser deux jours durant.
Les tentatives du département de l’éducation de contenir ce mouvement n’ont pas abouti. Invités dimanche à rencontrer les conseillers de la ministre de l’Education les uns après les autres, puis à rencontrer la ministre de l’Education tous ensemble, les syndicats sont ressortis avec la décision de ne pas suspendre leur appel au débrayage. Pour quelles raisons ? Meziane Meriane, le coordonnateur national du Snapest, s’explique.
«Nous sommes aujourd’hui face à un dilemme. Lorsque nous présentons une plateforme de revendications, elle peut contenir des points qui ne dépendent pas de notre tutelle», dit-il. C’est justement le cas pour celles concernant les salaires des enseignants et le pouvoir d’achat , ajoute Meriane qui affirme que «cela relève de la chefferie du gouvernement sauf que la porte de cette dernière demeure fermée. On ne nous reconnaît toujours pas comme un partenaire social». Pour ces raisons, son syndicat, dit-il, n’avait d’autre option que de maintenir ce débrayage. Même son de cloche du côté de l’Unpef. Sarni Hassen, membre du bureau national, affirme que la rencontre avec la ministre de l’Education «n’a rien apporté de nouveau» ni de «concret», ajoutant que «les arguments avancés par son staff n’ont pas convaincu le syndicat qui a des doléances mais, en face, il n’y a pas de solutions mais un seul langage, l’arrêt de la grève».
A l’issue de la réunion de lundi, le ministère de l’Education affirmait que seuls 5% des revendications des syndicats réunis en Intersyndicale dépendaient de son département.
Les syndicats ne l’entendent pas de cette oreille et estiment que la ministre de tutelle devrait se faire leur avocat auprès du chef du gouvernement. Que revendiquent-ils en recourant à une grève de deux jours ?
L’amélioration du pouvoir d’achat, le respect des libertés individuelles, la révision du statut particulier du personnel de l’éducation, l’adoption d’un régime indemnitaire incitatif, la révision de la grille salariale en fonction de l’inflation, la révision de la loi fondamentale du secteur de l’éducation, l’application immédiate de la décision de revalorisation des diplômes DEUA et licence, la création d’un nombre suffisant de postes pour tous les grades et l’augmentation de la rémunération des heures supplémentaires.
N. I.

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