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Forum d’El Moudjahid Ould Kablia évoque les circonstances de la création du GPRA

©Abdenour / PPAgency
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Les circonstances de la création du Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA), étaient au centre d’une conférence animée par l’ancien ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales et ancien membre du ministère de l’Armement et des liaisons générales (Malg), Dahou Ould Kablia. Ce dernier a également évoqué la crise de l’été 1962 et le «forcing de l’état-major lors de la réunion de Tripoli».
Abder Bettache - Alger (Le Soir) - La conférence qui s’est tenue hier au siège du journal El Moudjahid a été marquée notamment par un récit historique développé par le conférencier, qui a rappelé les circonstances qui ont vu la «naissance du Gpra».
Dahou Ould Kablia a fait savoir à ce propos, la réunion de Tunis, qui s’est tenue après celle de Tanger «a précité la création du Gpra, notamment après la décision prise par le président Bourguiba qui a donné son accord à l’administration coloniale de faire passer du territoire tunisien le pipeline de transport de gaz de l’Algérie vers la France. C’est un véritable coup de couteau dans le dos, que le président Bourguiba a assigné au FLN, en publiant sa décision dans le Journal officiel de la République tunisienne, d’où l’urgence de créer un gouvernement».
Pour l’ancien du Malg, «la création du Gpra fait également suite à la limite d’action du CCE pour mieux défendre la cause algérienne notamment auprès des Nations-Unies et autres pays». «Un gouvernement, c’est plus important et c’est plus solide pour la représentation internationale. D’ailleurs aussitôt, le Gpra a vu le jour, une vingtaine de pays, dont deux pays africains en l’occurrence le Nigeria et le Ghana ont reconnu le Gouvernement provisoire de la République algérienne».
L’invité du forum d’El Moudjahid a fait savoir que «dès la proclamation de la création du Gpra, l’autorité coloniale française a lancé des messages à l’adresse des responsables algériens pour entamer un processus de négociations. Des négociations qui ont abouti aux Accords d’Evian et au cesse-le-feu en mars 1962». L’autre point important évoqué par Ould Kablia dans le parcours du Gpra est celui relatif au congrès de Tripoli. Selon lui, «l’état-major a engagé un forcing à l’encontre du Gpra».
Le conférencier d’une manière implicite a reconnu que «l’état-major et à sa tête feu le colonel Houari Boumediène avec le soutien de Ben Bella ont pris les commandes du pouvoir au détriment du Gpra».
L’ancien ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales n’a pas voulu s’étaler sur cette importante étape de l’histoire du pays, qui est le Congrès de Tripoli et la crise de l’été 1962. Toutefois, il a tenu à apporter son témoignage au sujet des Algériens qui «ont travaillé au sein de l’administration française mais qui étaient d’un apport considérable pour notre révolution». A ce titre, il cite le cas de Salah Bouakouir à qui il a reconnu à la fois le statut de «martyr et de moudjahid». «Salah Bouakouir n’a jamais été un traître de la Révolution algérienne. Bien au contraire, comme un grand nombre d’autres personnes, il a énormément contribué à travers des renseignements qu’il a fournis au Malg à la réussite de la révolution», a-t-il soutenu.
A. B.

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