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MALGRÉ UNE SITUATION POLITIQUE MOUVEMENTÉE Pas de changements pour le bac

Dans un peu plus d’un mois, l’heure de vérité sonnera pour les candidats au baccalauréat. Du 16 au 20 juin, ils auront rendez-vous avec des épreuves décisives pour leur avenir dans un contexte des plus particuliers. Pas de disposition spéciale. L’examen se déroulera dans les mêmes conditions que les années précédentes.
Nawal Imès - Alger (Le soir) - Du 16 au 20 juin, pas moins de 674 000 candidats dont 40% non scolarisés plancheront sur des sujets élaborés par des enseignants qui, comme chaque année, vont vivre le traditionnel huis clos afin de se consacrer à l’élaboration des sujets.
Intervenant dans un contexte politique particulier en raison du mouvement populaire en cours, l’examen ne connaîtra néanmoins aucun changement.
Le calendrier établi par le ministère de l’Education en septembre n’a connu aucun changement. Rien ne justifie le report, affirmait récemment le successeur de Benghabrit.
Le secteur de l’éducation n’a en effet pas beaucoup été impacté par les mouvements de protestation. Selon les rapports émanant des différentes Directions de l’éducation, le taux d’avancement des cours est satisfaisant dans la majorité des wilayas. Rien ne justifie non plus le recours à une seconde session. Certaines voix s’étaient, en effet, élevées pour réclamer cette seconde chance au regard du contexte politique.
La réponse du département de l’éducation ne souffre aucune ambiguïté : cette disposition ne figure pas parmi ses projets. Seules assurances données par le nouveau locataire du ministère de l’Education : les mêmes conditions habituelles seront reconduites cette année. C’est le cas pour le choix des sujets.
Les candidats auront la possibilité de choisir le sujet qui les inspire plus. Ils bénéficieront également de la demi-heure supplémentaire accordée depuis plusieurs années pour chacune des épreuves. Les retards seront tolérés dans la limite de cette demi-heure. Au-delà, il ne sera pas permis aux candidats de rejoindre les salles d’examen.
Durant les années précédentes, les retards étaient devenus carrément une stratégie devant permettre aux candidats de prendre connaissance des sujets avant même de rejoindre les centres d’examens.
Comment ? À peine distribués, les sujets étaient pris en photo puis mis en ligne sur les réseaux sociaux, donnant la possibilité à ceux qui feignent le retard d’en prendre connaissance. Qui prend les photos alors que les téléphones sont strictement interdits à l’intérieur des salles d’examen ? Les candidats qui enfreignent le règlement ? Les surveillants ? Autant de questions qui restent chaque année sans réponse même si la justice a déjà eu à condamner des enseignants pour des faits avérés de participation à la diffusion des sujets. Le spectre de la fraude est désormais intimement lié à un examen qui, au fil du temps, a perdu le peu de crédibilité qui lui restait. Les mesures consistant à couper internet durant les épreuves ont montré leurs limites.
L’ex-ministre de l’Education assurait que la question de la fraude était en premier lieu d’ordre éthique.
Le sens de l’effort et le respect du principe de l’égalité des chances sont les seuls vrais remparts contre un phénomène de société qui entache un examen dont la valeur sociétale n’est plus à démontrer.
N. I.

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