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Pic des contaminations au Covid-19 Pas de décrue dans l’immédiat

Mercredi dernier, le nombre des contaminations au Covid-19, confirmées par PCR, enregistrait un record jamais atteint depuis le début de la pandémie avec 1 927 nouveaux cas. Depuis, une baisse relative est enregistrée. Le pic tant redouté est-il atteint ? Faut-il s’attendre à ce que le nombre de contaminations augmente à nouveau ? Pas de science exacte en la matière même si, selon les schémas déjà connus en Algérie et ailleurs, une vague de contaminations peut durer jusqu’à douze semaines avec un pic atteint en général vers la sixième.
Nawal Imès - Alger (Le Soir) - Dans son dernier bulletin consacré à la situation épidémiologique, l’Institut national de santé publique affirme que «l’Algérie enregistre son troisième épisode épidémique majeur dont l’ampleur dépasse déjà largement celle observée en novembre».
Mercredi dernier, et pour la première fois depuis le début de l’épidémie de Covid-19, le seuil des 1 900 nouveaux cas était franchi. Ce triste record sera-t-il à nouveau battu ? Faudra-t-il s’attendre à ce que le nombre de cas reparte à la hausse ? Pour les épidémiologistes, cela porte un nom, celui de pic. Qu’est-ce que cela signifie-t-il ? Comment évolue une vague ? En règle générale, elle dure entre sept et huit semaines, avec trois phases : une phase ascendante, une phase de plateau, puis une baisse.
Le pic de l'épidémie est atteint lorsqu’il y a une jonction de la phase de plateau et de celle de la baisse. C’est à ce moment que le nombre de malades commence à diminuer. Pour le Pr Bouamra Abderrezak, épidémiologiste, «nous sommes toujours en pleine troisième vague. On est à la cinquième semaine de cette vague. Si on prend en compte les paramètres dans d’autres pays et on compare les données, la vague y était restée 12 semaines avec un pic à la sixième semaine donc nous on s’attend à ce que ce pic intervienne à la sixième semaine même si ce n’est pas une science exacte mais nous ne sommes pas loin et les chiffres sont appelés à encore augmenter ».
Sur un plan purement théorique, un pic d'épidémie dépend d’au moins trois paramètres. En premier lieu, il faut connaître la date de début de l'épidémie.
Le Dr Mohamed Yousfi, président de la Société algérienne d’infectiologie, expliquait dans une récente intervention, qu’on peut estimer cette amorce vers le début du mois de juillet.
Deuxième paramètre : la vitesse de propagation du virus et, enfin, l’efficacité des mesures de confinement. Il a en effet été établi que plus les mesures sont respectées, plus vite le pic puis la décrue sont observés.
Les données récoltées par l’INSP font ressortir qu’« aussi bien le nombre de cas confirmés hebdomadaires que le nombre d’hospitalisations enregistrés au cours des sept derniers jours sont nettement supérieurs à ceux observés lors de la semaine épidémique en novembre.
Cette ampleur est difficilement mesurable et comparable car les conditions globales ont changé». Les raisons ? Les rédacteurs du bulletin expliquent que «les tests antigéniques ont été introduits mais sans évaluation quantifiable, les hospitalisations sont centrées essentiellement sur les personnes nécessitant une oxygénothérapie, les hospitalisations à domicile ont augmenté de manière conséquente, il y a probablement une sous-notification plus importante pour diverses raisons : automédication sans confirmation biologique, les structures sanitaires sont dépassées, les efforts sont concentrés sur la prise en charge des malades».
Dans ce contexte, «les mesures barrières, la distanciation physique et les mesures de confinement doivent être impérativement appliquées et les rassemblements de quelque ordre que ce soit doivent être bannis», conclut l’INSP pour qui «la vaccination doit être renforcée pour espérer atteindre dans les prochains mois une immunité suffisante pour protéger la population».
N. I.

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