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À L’INITIATIVE DE SON COMITÉ DE SOUTIEN Pétition pour la libération de Louisa Hanoune

Une opération de collecte de signatures pour la libération de Louisa Hanoune est en cours depuis deux jours déjà. L’objectif est d’atteindre le million et d’en récolter un maximum avant l’étude de son dossier ce 20 mai.
Abla Chérif - Alger (Le Soir) - L’initiative a été lancée par un groupe de syndicalistes, également membres du comité d’action mis sur pied quelques jours après l’incarcération de la secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT) pour exiger sa «libération immédiate et inconditionnelle». Elle figure parmi les premières actions lancées par ce comité globalement composé de personnalités politiques, du monde associatif, culturel et des syndicalistes. D’autres seront très certainement annoncées prochainement puisqu’une réunion du collectif a été prévue durant cette matinée au siège du PT. En début de semaine, les avocats, qui se sont constitués pour sa défense, ont pu obtenir l’autorisation de rendre visite à leur cliente écrouée à la prison civile de Blida sur ordre du tribunal militaire. Ces derniers ont pu constater qu’elle avait un bon moral, et son parti a confirmé le fait en informant l’opinion que sa SG avait tenu à introduire elle-même un appel quelques heures après avoir été placée sous mandat de dépôt. Inquiet pour sa santé, le PT a décidé de dépêcher à Blida une délégation de médecins dont le rôle était de s’enquérir de son état car souffrant de plusieurs maladies pouvant se dégrader durant cette période sensible de jeûne. La visite de l’équipe médicale n’a pu avoir lieu, et cet empêchement a été dénoncé par le parti. Ce dernier a déclaré que l’administration pénitentiaire leur a fait savoir que des médecins de la prison étaient disponibles sur place.
Le dossier de Louisa Hanoune sera étudié le 20 mai prochain par la chambre d’accusation du tribunal militaire de Blida qui a retenu la même date pour l’étude de l’appel introduit par la défense dans l’affaire de Saïd Bouteflika et des généraux Toufik et Tartag. Elle est d’ailleurs poursuivie pour les mêmes chefs d’inculpation «atteinte à l’autorité de l’Etat» et à «l’autorité militaire». Son incarcération a été dénoncée par de très nombreuses personnalités politiques, du monde associatif et soulevé une vague d’indignation auprès de larges couches de la société inquiète de la tournure prise par les évènements. Elle a été également considérée comme étant une atteinte à la libre expression. Beaucoup s’interrogent sur la finalité d’une telle mesure «entrant dans le cadre d’activités normales que peuvent avoir les chefs de partis politiques». Les récentes révélations du responsable du MSP, faisant état de ses rencontres (tenues secrètes jusque-là) avec Saïd Bouteflika, ont multiplié les interrogations puisqu’elles ont été interprétées comme étant la «preuve que ce genre d’activités entre dans le cadre légal des activités partisanes», écrivaient de nombreux internautes hier sur Facebook. Abderrezak Makri a rendu publics les détails de son entrevue avec Saïd Bouteflika dans l’objectif de rechercher une solution à la crise qui commençait à s’installer progressivement. Selon des responsables du MSP, des membres dirigeants du FJD de Djaballah en ont fait de même. Dans un communiqué publié hier, le PT considère que les accusations contre sa SG sont «sans fondement».
A. C.

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