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PLUS DE 2,6 MILLIONS DE DIABÉTIQUES EN ALGÉRIE Plaidoyer pour une nouvelle approche thérapeutique

Problème de santé publique avec une prévalence qui avoisine les 12%, le diabète occupe la seconde place en termes de maladies chroniques non transmissibles. Si les traitements disponibles ont prouvé leur efficacité, les recherches ont abouti à un nouveau consensus devant permettre de réduire le risque cardiovasculaire et d'hypoglycémie.
Nawal Imés - Alger (Le Soir) - En pleine transition épidémiologique, l'Algérie recense de plus en plus de diabétiques. Le diabète de type 2 est considéré par les spécialistes comme une pandémie qui n'épargne pas l'Algérie. L'Oms a mené une enquête sur sa prévalence. Les résultats de l'enquête n'ont pas encore été rendus publics mais au moins 12% de la population en est atteinte. En 2016, ils étaient au moins 2,6 millions de diabétiques. Un chiffre qui a probablement été revu à la hausse par le président de la Société de diabétologie. Le Pr Semrouni intervenait au cours d’une rencontre autour des nouvelles recommandations internationales de la gestion du diabète de type 2 initiée par le laboratoire Novo Nordisk. Il affirme que le diabète est la première cause de cécité et une des causes principales des problèmes rénaux rencontrés souvent par les diabétiques sans compter le pied diabétique qui est à l’origine de beaucoup de complications qui se soldent souvent par des amputations. L’Algérie compte pas moins de 23 000 insuffisants rénaux avec 2 000 nouveaux cas par an en l’absence d’une politique de développement de la transplantation rénale et d’une politique de prévention efficace. Toutes ces pathologies ont un coût. En 2017, pas moins de 51 milliards de dinars ont été dépensés par la Cnas entre traitements et bandelettes sans compter les coûts indirects engendrés par la maladie. Jusque-là, les traitements disponibles sont efficaces, affirme le Pr Semrouni mais dit-il, depuis cinq ans des travaux intéressants ont été menés sur des molécules qui réduisent les risques cardiovasculaires. Sur cette base, un nouveau consensus thérapeutique a été adopté. Un rapport de l’association américaine du diabète a, en effet, appelé à un changement d’approche dans le traitement du diabète en prenant en compte les risques cardiovasculaires et ceux liés à l’hypoglycémie. Ladite association recommande l’utilisation de la classe des agonistes du GLP-1 comme premier médicament injectable. Actuellement, le seul analogue humain ayant obtenu l’autorisation de mise sur le marché en Algérie est en attente de son remboursement par la Cnas. Le défi, conclut le Dr Sellam président de la Société algérienne des affaires réglementaires et de la pharmaco-économie, c’est de profiter des dernières innovations en se basant non pas sur le prix du traitement mais de la valeur que ce dernier peut apporter.
N. I.

 

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