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Ils sont invités à une réunion aujourd’hui Plus d’une quinzaine de syndicats boycottent le ministre du Travail

Le ministère du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale organise aujourd’hui une rencontre-débat sur le droit syndical. Or, plus d’une quinzaine de syndicats, ayant reçu une invitation pour y participer, ont décidé de la décliner. Ces syndicats expliquent qu’ils refusent de travailler avec le gouvernement Bedoui en raison de leur soutien au mouvement populaire.
Salima Akkouche – Alger (Le Soir) – Il ne s’agit pas de la première déclinaison. Puisque plusieurs syndicats ont déjà refusé, en mars dernier, l’invitation du Premier ministre lors de ses démarches pour constituer le nouveau gouvernement. Les syndicats ont alors déclaré qu’ils s’inscrivent dans la même position que celle de la rue qui rejette Bedoui. Et les choses n’ont pas changé depuis. Puisque plusieurs syndicats boycottent la réunion prévue aujourd’hui avec le ministre du Travail à laquelle ils ont été conviés.
Il s’agit d’une rencontre, explique le ministère du Travail, qui entre «dans le cadre des rencontres de concertation et de dialogue social avec les organisations syndicales, en vue de débattre de la pratique du droit syndical en Algérie et ses perspectives». «Nous avons décidé de boycotter le gouvernement Bedoui depuis son installation, alors nous n’allons pas assister à cette rencontre », a déclaré Boualem Amoura, SG du Satef qui a souligné que les treize syndicats, membres de la Confédération des syndicats autonomes, vont aussi boycotter cette rencontre. «Cette rencontre est venue suite à la visite du Bureau international du travail en Algérie qui a constaté que les libertés syndicales sont bafouées, alors, ils veulent à travers cette rencontre maquiller leur dictature et montrer qu’ils discutent, et qu’entre-temps, ils nous refusent les autorisations de réunions, l’agrément de la création de la confédération et les subventions, nous refusons cette manière de faire et nous n’allons pas les laisser se servir de nous, car c’est du cinéma », a déclaré M. Amoura. Le président du Syndicat national des psychologues est du même avis. « Notre position est claire, et nous avons déclaré, dès le départ, que nous ne pouvons pas nous réunir avec un gouvernement nommé par l’ancien Président », a déclaré Khaled Keddad, aussi membre de la Coordination nationale des syndicats de la santé. Et de poursuivre : « Le peuple rejette Bedoui, et nous, on s’inscrit dans la même position que le peuple qui s’accroche aux mêmes revendications depuis plus de 18 semaines, nous ne pouvons pas aller à l’encontre de la position de la rue.»
D’ailleurs, selon M. Keddad, le ministère du Travail, à travers son invitation, espère juste «remplir la salle avec la présence des syndicats ». «Nous n’avons plus confiance en eux, et nous ne pouvons rien construire avec eux, ils inventent des thèmes et des rencontres juste pour s’afficher, alors qu’avant cette révolte populaire, les responsables refusaient de rencontrer les syndicats autonomes, le contexte politique exige de nous de couper avec ce gouvernement ».
S. A.

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