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Perspectives économiques algériennes selon le FMI Presque tout est tributaire du prix du pétrole

En Algérie, à l’instar des pays exportateurs de pétrole de la région Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (MENA), la croissance de l’économie va surtout dépendre des cours incertains du baril, a averti le FMI dans son rapport sur les perspectives économiques régionales publié hier.
Le rapport du FMI, publié mardi donc, sur les perspectives économiques régionales pour le Moyen-Orient, l’Afrique du Nord, l’Afghanistan et le Pakistan (MOANAP) se penche sur les principaux facteurs qui influent sur l’évolution économique dans la région, parmi lesquels les effets de la hausse des cours du pétrole et du durcissement des conditions financières sur les pays émergents. 
Le rapport examine aussi comment les pays peuvent accomplir davantage de progrès dans un contexte international de plus en plus difficile, nous est-il expliqué. Ainsi, la croissance pour les exportateurs de pétrole est tributaire de l’évolution des prix, nous apprend le FMI qui prédit que la croissance dans les pays membres du Conseil de coopération du Golfe (CCG) devrait rebondir à 2,4 % en 2018 et à 3 % en 2019 alors que chez nous, l’augmentation des dépenses publiques devrait stimuler la croissance en 2018, mais la contraction budgétaire prévue pour les années à venir va probablement se traduire par un ralentissement marqué de la croissance non pétrolière sur le moyen terme.
Dans son analyse, le FMI atteste que les perspectives de croissance pour les pays exportateurs de pétrole de la région restent sujettes à une incertitude considérable s’agissant de la future trajectoire des prix du pétrole. Incertitude née, d’une part, du retour des sanctions sur l’Iran et à la persistance des risques géopolitiques qui pourraient engendrer des pressions haussières à court terme sur les prix du pétrole, et d’autre part, ces mêmes facteurs, ainsi que l’accentuation des tensions commerciales, sont susceptibles de réduire la demande mondiale, ce qui pourrait entraîner une chute des prix du pétrole encore plus marquée que prévu actuellement, prédit le FMI qui constate que comme les prix du pétrole ont augmenté sensiblement depuis 2016, la plupart des pays exportateurs de pétrole de la région ont enregistré des améliorations tangibles de leurs positions extérieures, même si ces positions restent friables dans certains pays à l’instar de l’Algérie où les dépenses budgétaires ont été augmentées afin de stimuler l’activité économique, en s’appuyant largement sur le financement monétaire compte tenu de réserves budgétaires limitées, en attendant le retour à un rééquilibrage budgétaire rigoureux prévu à partir de 2019. Quoi qu’il en soit, l’incertitude globale entourant la trajectoire future des prix du pétrole ainsi que le risque de pressions baissières engendrées par la montée des tensions commerciales restent des sources de vulnérabilité importantes pour l’Algérie et tous les pays exportateurs de pétrole de la région. Pour ce qui concerne le cas précis de l’Algérie, le FMI a, en tous les cas, pris bonne note de la mesure prise sur le plan budgétaire consistant, d’un côté, à réformer les subventions à l’énergie, et de l’autre, pour ce qui concerne l’amélioration du climat des affaires, l’adoption de nouvelles lois visant à soutenir les petites et moyennes entreprises, ou encore le développement et le renforcement du cadre de partenariat public-privé.
Globalement donc, à moyen et à court terme, le FMI ne s’attend pas à une relance notable de l’économie algérienne. Cela est d’ailleurs pleinement illustré par les principaux indicateurs économiques qui devraient afficher 2,5% cette année et 2,7% en 2019 pour la croissance du PIB réel, alors que l’inflation devrait atteindre 6,5% en 2018 et 6,7% l’année prochaine, au moment où le solde budgétaire marquera -7% du PIB cette année avant d’être réduit l’année prochaine à -5,6% tandis que le solde de la balance des paiements sera de -9% du PIB en 2018 pour ensuite tomber à -7,9% l’année prochaine.
Le raffermissement des cours du pétrole devrait apporter un soutien temporaire à la relance des économies des pays de la région exportateurs d’hydrocarbures, mais ceux-ci doivent poursuivre les réformes structurelles, et tout retard dans le programme de ces réformes pourrait freiner la diversification économique et l’inclusion, a averti le FMI. 
Azedine Maktour 

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