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RÉVISION DE LA LOI SUR LES HYDROCARBURES Quand Benflis, Belaïd et Mihoubi convergent

Le tant controversé projet de loi sur les hydrocarbures, adopté avant-hier dimanche en Conseil des ministres et rejeté par la rue, a eu le mérite de mettre, pour une fois, sur la même longueur d’onde ou presque, partisans et candidats à la présidentielle du 12 décembre prochain et farouches adversaires de ce scrutin.
M. Kebci - Alger (Le Soir) - Le secrétaire général par intérim du RND et ses homologues du parti des Avant-Gardes des libertés et du front el Moustakbal, candidats à la candidature les plus en vue à l’élection présidentielle du 12 décembre prochain, viennent de se distinguer par une «vision» commune à l’endroit du projet de loi sur les hydrocarbures que la rue et nombre d’acteurs politiques de l’opposition rejettent dans le fond et dans la forme. Une vision liée au «timing» de ce texte, «inapproprié» pour Ali Benflis, Azzeddine Mihoubi et Abdelaziz Belaïd.
Pour l’ancien Premier ministre et double candidat aux élections présidentielles de 2004 et de 2014, la raison veut que soit «reportée la décision» sur des questions stratégiques «après l’installation d’institutions légitimes». «Il est inconcevable que dans ces conditions particulières dans lesquelles sont les institutions, notamment le gouvernement et le Parlement, qui sont illégitimes, on décide des richesses du pays», relève le président du parti des Avant-Gardes des libertés. Ceci avant qu’il ne préconise un dialogue global et une large concertation avec toutes les composantes du peuple algérien avant d’engager le projet sur les hydrocarbures, un dossier stratégique et capital pour le peuple et le pays.
Pour Benflis, «la raison, la logique et la perspicacité et l’écoute de la volonté du peuple dictent le report du dossier jusqu’à la mise sur pied d’institutions jouissant de la légitimité et ayant la capacité à engager un débat sérieux et profond au sujet de ce projet capital pour le pays » . Un dossier qui, rappelle Benflis, était à l’origine de son différend d’avec le Président déchu, Abdelaziz Bouteflika.
Pour sa part, Azzeddine Mihoubi soutient qu’il faut «attendre l’élection d‘un Président pour lancer un débat national sur les hydrocarbures». Selon lui, «rien ne justifie l’adoption de cette loi actuellement», demandant à ce qu’on «prenne en considération l’augmentation des besoins du pays en énergie en interne». Le secrétaire général par intérim du RND promet des amendements qu’il fera en temps opportun , au cas où un débat est engagé autour du dossier. Seulement, il faudra attendre la position «véritable» du parti si jamais ce projet de loi venait à être débattu au Parlement dans ses deux Chambres. Ses députés oseront-ils, dans ce qui serait une première, aller à contre-sens d’un projet de loi adopté en Conseil des ministres ?
De son côté, le président du front el Moustaqbal et candidat à la présidentielle du 12 décembre prochain, qui s’exprimait, samedi dernier, lors d’un meeting à Hassi-Messaoud, estime que le prochain président de la République est le «seul habilité à engager les lourds dossiers comme cet avant-projet de loi sur les hydrocarbures. Pour lui, «le peuple n’est pas prêt à débattre actuellement pour avoir perdu confiance en les partis politiques».
M. K.

 

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