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Réunion gouvernement-Walis Que deviendront les recommandations ?

Photo : Samir Sid
Photo : Samir Sid
La rencontre gouvernement-walis terminée, les responsables au niveau local renouent avec la réalité du terrain qu’ils sont loin d’ignorer. Les recommandations issues des six ateliers auxquels ils ont pris part ne resteront pas lettre morte, promet le Premier ministre.
Nawal Imès - Alger (Le Soir) - Après les discours, place à l’action. Les walis et chefs de daïra retournent à leurs wilayas avec une feuille de route mais surtout des objectifs à atteindre dans des délais déjà arrêtés. Dans moins de trois mois, ils devront faire un premier bilan des premières actions déjà menées.
Lundi, et après la clôture de la rencontre, ils ont rencontré le président de la République qui, une fois de plus, a réitéré ses attentes tout en écoutant les préoccupations des représentants de l’Etat au niveau local. Ces dernières sont nombreuses, à en croire les moult recommandations faites à l’issue de la rencontre.
Dispatchés sur les six ateliers organisés au cours de la rencontre gouvernement-walis, les responsables locaux ont mis le doigt sur les entraves pouvant empêcher la cadence du développement voulu par le pouvoir central. Au président de la République et au Premier ministre qui les pressent d’accélérer la cadence et de rapidement mettre fin aux disparités régionales, les walis répondent par une série de recommandations sans lesquelles la mise en œuvre du plan du gouvernement ne pourrait connaître un chemin rapide vers l’exécution. Qu’il s’agisse de gestion du foncier, d’amélioration du cadre de vie ou même de la réduction du nombre d’accidents devenus un cauchemar quotidien, des ajustements rapides sont nécessaires. Sommés de créer des emplois et d’encourager la création d’emplois, les walis se plaignent de l’hypercentralisation et du flou qui caractérisent souvent les textes de loi. Parmi les nombreuses recommandations figure justement l’adoption d’un dispositif réglementaire « clair », notamment dans l’élaboration des plans de développement au niveau local, ce qui nécessite, selon les participants, la mise en place d’une banque de données d’indicateurs économiques et sociaux. Les responsables au niveau local espèrent pouvoir, à l’avenir, promouvoir le partenariat entre les secteurs public et privé mais également avec l’université et les instituts de recherche. Cela nécessite, selon eux, une plus grande clarification des responsabilités au niveau local afin de pouvoir mettre en place des mécanismes de financement des projets.
Même revendication lorsqu’il s’agit de la gestion du foncier : les walis réclament des textes moins opaques. L’atelier dédié à la sécurité routière a, quant à lui, mis l’accent sur le rôle du facteur humain dans les accidents de la route meurtriers. Les participants ont recommandé plus de rigueur dans la délivrance des permis de conduire, principalement pour les chauffeurs des poids lourds et des transports en commun. Pour dissuader les contrevenants, ils ont suggéré la révision à la hausse des amendes tout en soumettant les auteurs des accidents à des tests psychologiques réguliers.
Le contrôle technique, quant à lui, devrait être plus régulier alors que le marché de la pièce détachée devrait faire l’objet de contrôle plus rigoureux en raison de la contrefaçon qui y fait rage. Pour diminuer les risques et désencombrer les villes, une plus grande offre en matière de transport public est recommandée. Après avoir pris connaissance de ces recommandations, le Premier ministre avait promis qu’elles ne resteraient pas lettre morte. Il ne reste plus qu’à attendre pour voir de quelle manière elles seront traduites sur le terrain.
N. I.
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