Placeholder

Rubrique Actualités

Après l’accession de Tebboune au pouvoir Quel sort pour le FLN ?

Photo : Samir Sid
Photo : Samir Sid
Réduit à jouer le rôle de simple figurant, le Front de libération nationale a non seulement été le grand absent de cette élection présidentielle, mais il a misé sur le mauvais candidat. En soutenant Azzedine Mihoubi, le FLN n’a peut-être pas signé son arrêt de mort définitif. Il pourrait être appelé à jouer d’autres rôles au lendemain de l’élection présidentielle.
Nawal Imès - Alger (Le Soir) - Une fois n’est pas coutume, le Front de libération nationale n’a pas joué les premiers rôles à l’occasion de l’élection présidentielle. Dans l’incapacité de présenter un candidat, le vieux parti a attendu la dernière ligne droite pour se positionner. Dans un état quasi-comateux, avec des activités organiques au minima, le FLN avait, dans un premier temps, fait savoir que son rôle se limiterait à un appel à une forte mobilisation en faveur du scrutin. Après beaucoup d’hésitation, c’est finalement sur le candidat Azzedine Mihoubi que le parti a jeté son dévolu. Un soutien passif qui ne s’est traduit par aucune campagne en faveur du candidat du parti frère ennemi.
Le ralliement du FLN, habitué à soutenir le candidat du pouvoir, a laissé croire que le secrétaire général du RND par intérim faisait partie des favoris. L’annonce des résultats a mis fin à toute spéculation.
Le FLN aurait-il été mal aiguillé ? Tout porte à croire que oui puisque c’est traditionnellement sur ce parti que les tenants du pouvoir comptent pour faire la promotion de leur candidat. Cette erreur d’aiguillage lui sera-t-elle fatale ? Pas forcément ! Le parti a connu par le passé bien des crises et a toujours réussi à les surpasser.
L’instabilité au sein de sa direction, les mouvements de redressement successifs et finalement l’incarcération de son secrétaire général l’ont fragilisé mais pas complètement anéanti. En appareil du pouvoir rodé, le parti a su, à chaque fois, renaître de ses cendres. Il fait dos rond depuis de nombreux mois, essuyant les pires critiques. Symbole du régime par excellence, le parti aura vécu, en l’espace de quelques mois, une déchéance inattendue. En perdant son président d’honneur qui n’était autre que l’ancien président de la République, le FLN recevait le coup de grâce, mais refusant toujours la thèse selon laquelle il était temps pour lui de rejoindre le musée. Avec l’élection d’un nouveau Président, les rôles seront certainement redistribués. Et dans cette carte politique appelée à être redessinée, il n’est pas dit que le FLN ne sera pas appelé à jouer un rôle. Celui qu’il sait le mieux tenir, à savoir soutenir le pouvoir du moment.
Au lendemain de son élection, Tebboune a clairement fait savoir qu’il ne comptait pas créer de parti politique. Se tournerait-il vers son parti d’origine pour s’assurer d’une base sociale et militante ? Le candidat «indépendant» qu’il est ne saurait faire l’économie d’une telle assise. Pour pouvoir jouer ce rôle, le parti devra retrouver le chemin vers une vie organique plus normalisée en élisant un secrétaire général en remplacement de l’actuel intérimaire.
Le plus gros défi restera, cependant, de se faire une place dans une scène politique où les partis aux relents du passé ne sont plus les bienvenus.
N. I.
Placeholder

Multimédia

Plus

Les + populaires de la semaine

(*) Période 7 derniers jours

  1. Coupe du monde de gymnastique L'Algérienne Kaylia Nemour s'offre l'or à Doha

  2. Demi-finale aller de la Coupe de la CAF Le match USM Alger - RS Berkane compromis, Lekdjaâ principal instigateur

  3. Le stade Hocine-Aït-Ahmed de Tizi-Ouzou pourrait abriter le rendez-vous La finale se jouera le 4 mai

  4. Coupe de la CAF, le match USMA-RS Berkane ne s’est pas joué Les Usmistes n’ont pas cédé au chantage

  5. Affaire USM Alger - RS Berkane La décision de la CAF tombe !

  6. Temps d’arrêt Lekdjaâ, la provocation de trop !

Placeholder