Placeholder

Rubrique Actualités

Retrait du texte sur la déchéance de nationalité Rahabi salue une décision «sage»

©Samir Sid
©Samir Sid
Le très controversé avant-projet de loi sur la déchéance de nationalité, dénoncé par les défenseurs des droits de l’Homme et des partis politiques, a été retiré. L’ancien ministre de la Communication, Abdelaziz Rahabi, a salué une décision « opportune et sage » du président de la République.
Karim Aimeur - Alger (Le Soir) - « Le retrait par le président de la République du projet de déchéance de la nationalité algérienne est une décision opportune et sage. La patrie n'a pas vocation à produire des apatrides et l'État est tenu par des obligations légales de protéger tous ses citoyens à l'intérieur et à l'extérieur de ses frontières », a réagi Rahabi dans un commentaire publié sur sa page Facebook.
Il a estimé qu’il était regrettable que l'Algérie, pays de forte tradition d'accueil de réfugiés de toutes conditions, donne d’elle-même cette image de pays en décalage avec la réalité internationale et les valeurs universelles.
« Si la décision du Président Tebboune participe à l'évidence d'un esprit d'apaisement dans une conjoncture nationale marquée par la montée des extrémismes de toute nature dans la société, elle nous renseigne également sur le caractère irréfléchi et précipité de certaines décisions de l'État algérien, fragilisé dans ses fondements mêmes par deux décennies de laisser-aller et de corruption », a poursuivi M. Rahabi qui avait qualifié le texte de « proposition inutile et singulière » qui « procède de la dérive totalitaire systémique activée chaque fois que le peuple exige davantage de liberté et de droits et dans un contexte marqué par une restriction du champ des libertés individuelles et collectives ».
Depuis son annonce par le gouvernement qui avait adopté le texte élaboré par le ministre de la Justice, Belkacem Zeghmati, début mars dernier, ce projet de loi a provoqué la consternation et des dénonciations de toutes parts.
Au début de la semaine, le chef de l’État avait annoncé le retrait du texte qui proposait «une procédure de déchéance de la nationalité algérienne acquise ou d’origine qui sera applicable à tout Algérien qui commet, en dehors du territoire national, des actes portant volontairement de graves préjudices aux intérêts de l’État ou qui portent atteinte à l’unité nationale». La mesure, selon un communiqué du Premier ministère, visait également celui «qui active ou adhère à une organisation terroriste ainsi que celui qui la finance ou qui en fait l’apologie et toute personne qui collabore avec un État ennemi ».
Un texte qui a provoqué le tollé général, avant son retrait. Le Président Tebboune a expliqué que le texte «a été retiré en raison de son interprétation erronée».
«On a considéré qu’une infime minorité ne peut pas nous amener à mettre en place une loi parce que c’est une chose qui n’intéresse pas les Algériens», a-t-il soutenu.
K. A.
Placeholder

Multimédia

Plus

Les + populaires de la semaine

(*) Période 7 derniers jours

  1. Coupe du monde de gymnastique L'Algérienne Kaylia Nemour s'offre l'or à Doha

  2. Trafic de drogue Un réseau tombe à Oran

  3. Demi-finale aller de la Coupe de la CAF Le match USM Alger - RS Berkane compromis, Lekdjaâ principal instigateur

  4. Le stade Hocine-Aït-Ahmed de Tizi-Ouzou pourrait abriter le rendez-vous La finale se jouera le 4 mai

  5. KFC Algérie ferme deux jours après son ouverture

  6. CNR Les retraités appelés à utiliser la technique de reconnaissance faciale via "Takaoudi"

Placeholder