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Rassemblement pour la libération de Louisa Hanoune

Un rassemblement pour la libération de Louisa Hanoune s'est tenu hier à la Grande-Poste. Il a été cependant rapidement dispersé par les policiers très nombreux pour la circonstance.
Abla Chérif - Alger (Le Soir) - Comme de tradition, l'enjeu se situait autour du parvis de la Grande-Poste. Bien avant le début du rassemblement, les forces de l'ordre se sont placées en rang au bas des marches de la bâtisse pour bien signifier aux manifestants qu'il leur était interdit d'y accéder, mais ce point stratégique n'était visiblement pas dans le projet des organisateurs.
«C'est un rassemblement pacifique, nous sommes venus exiger la libération de Louisa Hanoune, sans plus», explique Djelloul Djoudi, ex-chef du groupe parlementaire du Parti des travailleurs (PT). Il tente de calmer la situation.
Avec Youcef Taâzibt, porte-parole et membre de la direction du parti, et Nadia Chouitem, ex-députée, des prises de parole sont organisées pour expliquer la situation. «Louisa Hanoune est une détenue d'opinion, elle est emprisonnée pour ses idées et ses positions politiques», expliquent-ils.
Face aux caméras, Me Salah Dabouz développe les mêmes arguments. Des militants et sympathisants du PT en font de même. Des citoyens attirés par le rassemblement se disent inquiets de la situation en cours. Au bout de trente minutes, une certaine nervosité se fait cependant ressentir parmi les forces de l'ordre présents. Ils encerclent les groupes de manifestants et exercent une pression physique pour les chasser des lieux. Ils sont entraînés vers le trottoir d'en face. Des slogans appelant à la libération de la SG du PT fusent, mais les policiers tiennent à évacuer le plus rapidement possible les lieux. La demande de mise en liberté provisoire de Louisa Hanoune sera étudiée ce lundi 20 mai par le tribunal militaire de Blida qui avait ordonné son incarcération le 9 mai dernier. Elle avait été auparavant entendue par le juge d'instruction de cette instance dans l'affaire de Saïd Bouteflika et des généraux Toufik et Tartag. Ces derniers sont poursuivis pour «complot contre l'autorité de l'État» et «atteinte à l'autorité militaire». Leur dossier sera aussi étudié le 20 mai.
A. C.

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