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Levée des subventions Réserves et réticences à l’APN

Les débats sur le projet de loi de finances 2022 se sont poursuivis, hier, dans une Assemblée presque vide, désertée par les députés pourtant présents en masse lundi lors de la présentation du texte par le Premier ministre, Aimene Benabderrahmane.
Karim Aimeur - Alger ( Le Soir) - La majorité des intervenants dans le cadre de ces débats ont évoqué la décision du gouvernement de supprimer les subventions généralisées contenues dans le texte, exprimant des réserves et estimant que les conditions de sa mise en œuvre ne sont pas encore réunies.
Soulignant que la présentation du projet de loi de finances pour l’année prochaine intervient dans un contexte social difficile marqué notamment par la hausse vertigineuse des prix des produits de première nécessité, Abdelkader Djicharki, député du mouvement El Binaa, a exprimé des réserves sur cette question. Il a appelé à « une réforme fiscale globale », avant d’énumérer une liste de revendications et de préoccupations de sa wilaya. Ainsi, il a plaidé pour l’amélioration des conditions socioprofessionnelles de la Police nationale, en sa qualité d’ancien policier, a-t-il précisé. Il a également appelé à la libération du marché de l’importation des véhicules neufs, afin de permettre aux citoyens d’acheter des voitures, en relevant la hausse des prix des véhicules pratiqués actuellement. Un autre représentant du même parti islamiste a appelé à l’élaboration d’un fichier national et une vaste opération de recensement avant l’entrée en vigueur de la levée des subventions généralisées, et leur remplacement par un dispositif d’aides financières au profit des familles nécessiteuses.
Craignant un impact négatif de cette décision sur le pouvoir d’achat des citoyens, il a affirmé que cette disposition nécessite des statistiques réelles et la déclaration des revenus réels des commerçants, ainsi que les vrais salaires des travailleurs afin que l’aide financière ne soit accordée qu’à ceux qui la méritent. Le même orateur a appelé, en outre, à l’éradication de la bureaucratie et du marché informel, afin d’améliorer le climat des affaires dans le pays.
De son côté, le député Kamel Laouissat a plaidé pour la révision des lois régissant les impôts et l’identification des catégories de la société qui vont bénéficier des aides de l’État avant de se lancer dans la suppression du système des subventions généralisées.
Il a souligné que les conditions dans lesquelles intervient le projet de loi de finances 2022 sont meilleures que celles ayant prévalu en 2021 en raison, a-t-il dit, du recul de la pandémie de Covid-19 et la hausse des prix des hydrocarbures.
L’intervenant a appelé à l’amélioration de la gouvernance pour mettre fin au gaspillage, à l’amélioration du système bancaire et à l’ouverture des bureaux de change, afin d’éradiquer le marché informel de la devise qui nuit à l’image du pays qui aspire à investir dans le secteur du tourisme.
Lakhdar Diba Chahba, député indépendant lui aussi, a relevé l’absence d’une « vision globale » sur le ciblage des subventions. Pour sa part, le député du parti FLN, Messaoud Karma, a salué l’instauration de l’allocation-chômage et la hausse des salaires à travers la réduction de l’Impôt sur le revenu global (IRG). Il a appelé à trouver des solutions au problème de l’inflation pour améliorer la situation économique et à relancer le secteur du tourisme.
K. A.

 

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