Grande tension hier au FLN. Son comité central s’est
tenu dans un climat très tendu et émaillé par des escarmouches. A
l’unanimité, les membres du CC ont voté pour le retrait de confiance à
Djamel Ould Abbès et le gel de sa qualité de membre. Ce dernier avait
présenté sa démission. Ses pairs ont choisi pour lui une sortie moins
honorable. Saïd Bouhadja et Fouad Sebbouta figuraient parmi les
candidats. Ce dernier faisait office de favori. Face aux dissensions, la
session a finalement été reportée à une date ultérieure.
Nawal Imès - Alger (Le Soir) - Climat électrique hier au Centre international des conférences. Le FLN y tenait son comité central sous haute tension.
Djamel Ould Abbès a brillé par son absence. Celui qui se proclamait jusqu’à hier secrétaire général du parti a adressé une lettre aux membres du comité central dans laquelle il s’est excusé de son absence tout en présentant sa démission. Avant même la lecture de la lettre envoyée par Ould Abbès, la tension était à son comble dans la salle devant abriter les travaux du comité central.
La décision de confier la présidence de ces derniers à Mohamed Boumehdi a été largement contestée par une grande partie des congressistes alors même que les statuts du parti stipulent que la présidence des travaux doit être confiée dans ces cas au membre le plus âgé.
Il aura eu tout le mal du monde à mener les travaux dans un premier temps. Aux alentours de midi, les travaux n’avaient toujours pas démarré. Le président de séance a dû les suspendre pour essayer de calmer les esprits. Les journalistes ont été priés de quitter la salle. Beaucoup d’entre eux avaient été, en début de matinée, empêchés d’accéder à la salle sous prétexte que leurs noms ne figuraient pas sur une liste établie par une partie que nulle n’était en mesure d’identifier.
A la lecture de la lettre adressée par Ould Abbès , une grande partie des congressistes étaient une fois de plus montés au créneau. Pas question pour une grande partie d’entre eux d’accorder à l’ancien secrétaire général la possibilité de sortir par la grande porte. Ce n’est ni plus ni moins qu’un retrait de confiance qui a été exigé par une grande partie des congressistes. Ils étaient réunis hier avec à l’ordre du jour la désignation d’un nouveau secrétaire général. 347 membres sur les 504 que compte le comité central étaient présents au CIC. Ils ont entamé leurs travaux en procédant au retrait de confiance au désormais ex-secrétaire général Djamel Ould Abbès absent à cette séance. Ils ont également décidé de geler sa qualité de membre au sein du comité central. C’est le seul point sur lequel les membres du CC ont été d’accord.
La séance d’ouverture a dû être levée suite à des désaccords survenus au sujet de la composante du bureau de la session ainsi que celle des membres du comité de candidatures pour le poste de secrétaire général. Hier, en fin de journée, toujours pas de consensus et la tension demeurait toujours aussi vive.
N. I.
Nawal Imès - Alger (Le Soir) - Climat électrique hier au Centre international des conférences. Le FLN y tenait son comité central sous haute tension.
Djamel Ould Abbès a brillé par son absence. Celui qui se proclamait jusqu’à hier secrétaire général du parti a adressé une lettre aux membres du comité central dans laquelle il s’est excusé de son absence tout en présentant sa démission. Avant même la lecture de la lettre envoyée par Ould Abbès, la tension était à son comble dans la salle devant abriter les travaux du comité central.
La décision de confier la présidence de ces derniers à Mohamed Boumehdi a été largement contestée par une grande partie des congressistes alors même que les statuts du parti stipulent que la présidence des travaux doit être confiée dans ces cas au membre le plus âgé.
Il aura eu tout le mal du monde à mener les travaux dans un premier temps. Aux alentours de midi, les travaux n’avaient toujours pas démarré. Le président de séance a dû les suspendre pour essayer de calmer les esprits. Les journalistes ont été priés de quitter la salle. Beaucoup d’entre eux avaient été, en début de matinée, empêchés d’accéder à la salle sous prétexte que leurs noms ne figuraient pas sur une liste établie par une partie que nulle n’était en mesure d’identifier.
A la lecture de la lettre adressée par Ould Abbès , une grande partie des congressistes étaient une fois de plus montés au créneau. Pas question pour une grande partie d’entre eux d’accorder à l’ancien secrétaire général la possibilité de sortir par la grande porte. Ce n’est ni plus ni moins qu’un retrait de confiance qui a été exigé par une grande partie des congressistes. Ils étaient réunis hier avec à l’ordre du jour la désignation d’un nouveau secrétaire général. 347 membres sur les 504 que compte le comité central étaient présents au CIC. Ils ont entamé leurs travaux en procédant au retrait de confiance au désormais ex-secrétaire général Djamel Ould Abbès absent à cette séance. Ils ont également décidé de geler sa qualité de membre au sein du comité central. C’est le seul point sur lequel les membres du CC ont été d’accord.
La séance d’ouverture a dû être levée suite à des désaccords survenus au sujet de la composante du bureau de la session ainsi que celle des membres du comité de candidatures pour le poste de secrétaire général. Hier, en fin de journée, toujours pas de consensus et la tension demeurait toujours aussi vive.
N. I.
