Placeholder

Rubrique Actualités

Durcissement du mouvement des résidents, grève des hospitalo-universitaires Santé : le marasme !

Pas de répit sur le front de la contestation. Des dizaines de médecins résidents ont tenté de se rassembler hier à Alger. Ils menacent de ne plus assurer le service minimum à compter du 1er mai prochain. Les enseignants-chercheurs ont, quant à eux, décidé de cesser toute activité pédagogique à compter du 29 avril prochain. Le secteur de la santé sombre dans le marasme.
Les structures de santé continuent de fonctionner au ralenti après près de six mois de grève.
Hier encore, les médecins résidents affiliés au Collectif autonome des médecins résidents algériens ont improvisé une manifestation de rue pour protester contre l’échec des négociations avec la tutelle.
Le Camra avait fait part de son intention de durcir son mouvement de protestation à l’issue de la treizième rencontre avec le ministre de la Santé. Ses représentants estiment, en effet, que ces réunions n’avaient pour but que de «semer la discorde entre les rangs des résidents, à travers une propagande visant à dénaturer nos propositions, et d’épuiser le mouvement en l’étalant dans le temps, sans jamais faire avancer le débat autour de nos préoccupations».
Face au statu quo, les résidents avaient pris la décision de suspendre toute activité hospitalière des résidents au niveau national, à savoir les gardes de nuit et de week-end affirmant que c’est «la direction que prendra inévitablement notre mouvement si aucune réponse concrète ne nous est toujours pas apportée».
Une décision qui compliquera davantage la prise en charge des malades dans des structures ou interventions chirurgicales jugées non urgentes et les rendez-vous sont sans cesse ajournés. C’est dans ce contexte que le Syndicat national des enseignants-chercheurs hospitalo-universitaires (Snechu) a rejoint lui aussi les rangs de la protestation. Son bureau national a, en effet, déposé un préavis de grève pour un arrêt de l’activité pédagogique des enseignants-chercheurs à partir du 29 avril. Une décision prise à l’issue d’une session extraordinaire du conseil national qui a validé ce choix.
Le recours à la grève est motivé, selon le Snechu, par l’absence de concrétisation de sa plateforme de revendications dont le droit à l’activité lucrative, la révision de l’indemnité hospitalière, le «droit à une retraite digne» et à des vacances universitaires «comme le reste des enseignants du supérieur».
Dans un premier temps, la grève ne concernera que les activités pédagogiques des enseignants-chercheurs hospitalo-universitaires, à savoir les activités d’enseignement et d’évaluation de graduation et de postgraduation. Le syndicat n’exclut néanmoins pas d’étendre le mouvement aux activités de soins si la tutelle n’accède pas à ses demandes. C’est au moment où le secteur est en ébullition que le Bureau de l’APN a programmé les débats autour de la loi sanitaire.
Un texte qui est loin de faire l’unanimité. Elle est contestée par la majorité des syndicats du secteur de la santé.
Inébranlable, le ministre du secteur a défendu le texte devant les parlementaires, profitant de son passage à l’hémicycle pour rappeler qu’il n’était pas question d’abroger le service civil, confirmant, une fois de plus, que le statu quo est parti pour durer.
N. I.

Placeholder

Multimédia

Plus

Les + populaires de la semaine

(*) Période 7 derniers jours

  1. Air Algérie annonce la suspension de ses vols à destination de la Jordanie et du Liban

  2. Trafic de drogue Un réseau tombe à Oran

  3. Sfisef (Sidi-Bel-Abbès) Lumière sur l’assassinat des 3 taxieurs retrouvés enterrés dans une ferme

  4. KFC Algérie ferme deux jours après son ouverture

  5. CNR Les retraités appelés à utiliser la technique de reconnaissance faciale via "Takaoudi"

  6. Justice Trois individus placés en détention pour passation de marché suspect entre «Mobilis » et un consortium algéro-étranger

Placeholder